Le Direct H24 du jeudi 29 juin : Le Président Emmanuel Macron condamne fermement les actes de violence “injustifiables” perpétrés contre “les institutions et la République” à la suite du décès de Nahel à Nanterre.
Un important déploiement du Raid et d'un hélicoptère a été effectué à Lyon.
La préfecture de police a confirmé que le Raid, une unité d'élite de la Police nationale, sera déployé ce soir à Lyon. Un hélicoptère a également été dépêché pour surveiller les zones où des incidents pourraient survenir.
Nanterre: une banque incendiée, des habitations menacées
Après un calme relatif de trois heures, la situation à Nanterre se tend de plus en plus. La tension est extrêmement élevée suite à l'incendie qui s'est déclaré dans une banque, mettant en péril les habitations situées au-dessus de l'établissement, comme l'a constaté un journaliste présent sur les lieux.
Les pompiers sont actuellement en train d'intervenir, bénéficiant de l'aide de jeunes présents sur les lieux.
Selon l'avocat du policier mis en examen et placé en détention provisoire, son client a affirmé avoir tiré conformément à la loi.
Lors d'une entrevue avec nos confrères de RTL, Laurent-Franck Lienard, avocat du policier mis en examen pour homicide volontaire suite au décès de Nahel, a réagi à la décision de placer son client en détention provisoire.
"Il n'est pas judicieux de mettre les policiers en prison pour éteindre le feu", a déclaré l'avocat sur RTL, assurant que son client "a agi dans le cadre de la loi".
Il a ajouté : "Je ne pense pas qu'il ait commis un acte qui soit en dehors des limites légales".
Me Laurent-Franck Lienard est également d'avis qu'il existait d'autres alternatives à la détention provisoire et souligne que le policier vit une situation extrêmement difficile depuis mardi matin.
Clamart impose un couvre-feu de 21h à 6h du matin jusqu'au lundi 3 juillet.
Suite aux troubles urbains survenus à la suite du décès tragique du jeune Nahel, la mairie de Clamart (Hauts-de-Seine) a pris la décision d'instaurer un couvre-feu de 21h à 6h du matin, qui sera en vigueur jusqu'au 3 juillet inclus.
Suite aux troubles survenus cette nuit, une dizaine d'établissements scolaires ont été contraints de fermer leurs portes.
D'après le ministère de l'Éducation nationale, une cinquantaine de structures scolaires ont été affectées à différents niveaux lors des incidents de la nuit dernière.
Plus précisément, une dizaine d'établissements ont été contraints de fermer leurs portes suite à ces événements. Les dégâts sont principalement concentrés dans les académies de Versailles, Créteil et Lille.
En revanche, les académies de Lyon, Grenoble et Toulouse ne signalent aucun dommage.
La grand-mère de Nahel n'a pas été signalée comme présente à la marche en hommage au jeune homme.
La grand-mère de Nahel, Nadia, a choisi de ne pas assister à la marche en hommage à son petit-fils. Dans une déclaration à nos confrères de BFMTV, elle a expliqué sa décision en disant : "Je ne vais pas à la marche, je reste ici où mon fils est mort, jusqu'à ce qu'ils l'enterrent."
Nadia considérait Nahel comme son propre fils et se considérait comme sa "deuxième mère".
Parmi les personnes présentes à la marche blanche en hommage à Nahel, on compte la mère du jeune homme qui est à l'origine de l'événement et qui souhaite rendre hommage à son fils. Des élus locaux sont également présents pour soutenir la famille et exprimer leur solidarité. Assa Traoré, militante antiraciste, est également présente lors de cette marche en signe de soutien. En plus de ces personnalités, de nombreux proches, amis et habitants de la région participent à la marche pour exprimer leur émotion, demander justice et témoigner leur solidarité envers la famille de Nahel.
La marche blanche en hommage à Nahel a débuté à Nanterre
La marche blanche en hommage à Nahel vient de débuter depuis l'avenue Pablo Picasso à Nanterre. La mère du jeune homme, qui avait appelé à ce rassemblement, est présente parmi les participants. Le cortège compte quelques centaines de personnes à ce stade.
Parallèlement, d'autres rassemblements sont prévus dans différentes régions de France pour rendre hommage à Nahel.
"Ce garçon était mon trésor, mon amour": quelques instants avant le début de la marche blanche, la mère de Nahel a pris la parole pour exprimer son émotion
Une marche blanche en l'honneur de Nahel est prévue ce jeudi à 14h devant la préfecture des Hauts-de-Seine. Quelques instants avant le début de celle-ci, Mounia, la mère du jeune homme, a partagé son témoignage avec le média Blast.
"Nahel était mon fils, un jeune homme de 17 ans. Respectueux, gentil, aimant et serviable. Il rendait service de toutes les manières possibles, je vous le jure. C'était mon précieux bébé", a-t-elle déclaré, les larmes aux yeux.
La mère a exprimé sa douleur d'avoir été "privée de son enfant". Dans la vidéo, son entourage a également appelé à une marche en faveur de "la paix" et de "la justice".
Le policier responsable du tir a été suspendu de ses fonctions administrativement.
Lors de cette même déclaration, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a fait savoir que le policier responsable du tir a été soumis à une suspension administrative.
Gérald Darmanin déclare que 40 000 policiers et gendarmes seront mobilisés jeudi soir, dont 5 000 à Paris.
Après avoir réitéré son soutien et sa confiance envers tous les gendarmes et policiers, le ministre de l'Intérieur a annoncé une augmentation des effectifs des forces de l'ordre pour la nuit à venir.
"Alors que nous disposions de 9 000 policiers et gendarmes hier, ce soir nous en aurons 40 000, dont 5 000 rien que pour Paris. Ils bénéficieront de moyens techniques et technologiques pour faire face aux émeutes, procéder à des interpellations et rétablir l'ordre républicain", a-t-il déclaré.
Gérald Darmanin déclare que 40 000 policiers et gendarmes seront mobilisés jeudi soir, dont 5 000 à Paris.
Après avoir réitéré son soutien et sa confiance envers tous les gendarmes et policiers, le ministre de l'Intérieur a annoncé une augmentation des effectifs des forces de l'ordre pour la nuit à venir.
"Alors que nous disposions de 9 000 policiers et gendarmes hier, ce soir nous en aurons 40 000, dont 5 000 rien que pour Paris. Ils bénéficieront de moyens techniques et technologiques pour faire face aux émeutes, procéder à des interpellations et rétablir l'ordre républicain", a-t-il déclaré.
Le troisième occupant du véhicule est toujours activement recherché.
Le procureur de Nanterre a déclaré que les autorités sont toujours à la recherche d'un troisième individu qui était présent dans le véhicule conduit par Nahel.
Quant au deuxième passager, il a été interrogé puis relâché quelques heures après l'incident.
Selon les résultats de l'autopsie, la mort de Nahel a été causée par un seul tir.
Lors de son discours, le procureur de la République de Nanterre a informé que le corps de l'adolescent de 17 ans, décédé suite au tir d'un policier, avait fait l'objet d'une autopsie.
"D'après le rapport d'autopsie, un seul tir a été effectué, traversant le bras gauche de l'adolescent avant de pénétrer le thorax de gauche à droite." De plus, lors de la fouille du véhicule, "aucun objet dangereux ou stupéfiant n'a été retrouvé."
Le procureur a déclaré que "les conditions légales d'usage de l'arme ne sont pas remplies".
Au cours de cette même déclaration, le procureur de la République de Nanterre a affirmé qu'après avoir entendu les témoignages des policiers et examiné les vidéos disponibles, la justice a conclu que "les conditions légales d'usage de l'arme n'étaient pas réunies".
Le procureur a requis la mise en détention provisoire du policier ayant tiré le coup de feu.
Lors d'une conférence de presse à Nanterre ce jeudi, le procureur de la République a annoncé que le policier responsable du tir avait été déféré devant deux magistrats instructeurs à l'issue de sa garde à vue. Le procureur a requis son placement en détention provisoire.
Parallèlement, une information judiciaire pour homicide volontaire a été ouverte.
La marche blanche est prévue ce jeudi à 14 heures à Nanterre.
À la demande des proches du jeune homme décédé suite au tir d'un policier, une marche blanche en hommage à Nahel se tiendra ce jeudi à partir de 14 heures.
Le rassemblement est prévu devant la préfecture de Nanterre, la ville où s'est déroulé le drame.
Les violences urbaines ont frappé particulièrement la région Île-de-France.
La nuit dernière, de nombreux incidents de violences urbaines ont éclaté dans plusieurs communes d'Île-de-France suite au décès de Nahel à Nanterre, ville où de nombreux affrontements ont eu lieu.
Au total, environ quinze communes ont été touchées par ces actes, certaines plus gravement que d'autres. C'est notamment le cas de Neuilly-sur-Marne en Seine-Saint-Denis, où l'intégralité de la flotte de véhicules de la police municipale a été incendiée.
Pour faire face à ces violences urbaines, un total de 22 compagnies de CRS ont été déployées sur l'ensemble du territoire, dont 4 à Nanterre et 8 dans les autres banlieues parisiennes.
Le maire de Mons-en-Baroeul dresse un bilan en déclarant : "Ils ont incendié tout sur leur passage".
Dans les heures qui ont suivi les incendies ayant partiellement détruit de nombreux bâtiments municipaux à Mons-en-Baroeul, près de Lille, le maire Rudy Elegeest relate les événements.
Lors d'un entretien avec l'AFP, il mentionne la présence d'"environ une cinquantaine d'individus masqués" qui ont tiré des mortiers en direction de la mairie.
"Ils sont entrés (dans la mairie) et ont délibérément déclenché plusieurs incendies", a-t-il ajouté. "Nous avons échappé au pire grâce à la présence de trois agents à l'intérieur" qui "se sont cachés pour échapper à la violence extrême et aux flammes".
Valérie Pécresse dénonce l'extrême violence en affirmant qu'aucune justification ne peut être trouvée.
Sur Twitter, la présidente de la région Île-de-France a réagi aux violences urbaines survenues la nuit précédente.
"Rien ne peut justifier cette extrême violence, ni l'attaque contre les services publics dans les quartiers populaires qui en ont grandement besoin !" a-t-elle exprimé.
Elle a également rappelé la tragédie de la mort de Nahel : "La mort de Nahel est une tragédie. Le Président de la République, qui est informé des faits, a demandé que justice soit rendue rapidement. Et elle le sera."
Eric Zemmour appelle à l'instauration immédiate de l'état d'urgence dès ce soir.
Dans un tweet partagé ce jeudi matin, le président de Reconquête a condamné les violences urbaines qui ont eu lieu la nuit dernière dans plusieurs villes du pays.
"Il est encore une fois apparu cette nuit que les quartiers étrangers sont capables de violences, d'attaques, d'incendies, de pillages et de destruction des services publics que nous finançons depuis des années avec des milliards", a-t-il écrit.
Après avoir souligné "la soumission qui encourage les criminels", le candidat à la dernière élection présidentielle a appelé à "la mise en place immédiate de l'état d'urgence dès ce soir".
Le président Macron a qualifié d'"injustifiables" les actes de violence survenus lors de la nuit précédente.
Au début de la cellule interministérielle de crise (CIC) qui s'est tenue à Beauvau, le président de la République, Emmanuel Macron, a qualifié les "attaques contre les institutions" qui ont eu lieu lors des émeutes de la nuit précédente de "complètement injustifiables".
"Il est essentiel que les prochaines heures soient marquées par le recueillement et le respect. La marche blanche doit se dérouler dans cet esprit", a-t-il déclaré, tout en soulignant l'importance de "caractériser les événements de ces dernières heures" et de "préparer les jours à venir".
La nuit dernière, 22 compagnies de CRS ont été mobilisées à travers tout le territoire.
Selon une source policière, afin de faire face aux violences de la nuit dernière, H24 Media a appris que 22 compagnies de CRS ont été déployées pour faire face aux troubles urbains à travers tout le territoire.
Rien que pour la ville de Nanterre, 4 compagnies de CRS ont été mobilisées, y compris la CRS 8. Huit autres compagnies ont été déployées dans d'autres zones de la banlieue parisienne.
Le procureur de la République de Nanterre prendra la parole à 11 heures pour faire une déclaration.
Selon les informations recueillies ce jeudi matin par H24, le procureur de la République de Nanterre fera une déclaration à partir de 11 heures. Il fournira des détails sur les progrès de l'enquête menée depuis deux jours et sur les mesures prises dans le cadre des procédures en cours suite au décès de Nahel à Nanterre.
Selon Ciotti, "aucune justification ne peut être trouvée pour cet accès de violence".
Dans un tweet publié ce matin, le président des Républicains a vivement réagi aux "images insupportables d'émeutes qui ont éclaté cette nuit dans toute la France."
"Des gangs armés ont cherché à saccager et incendier des bâtiments publics, ainsi que des habitations, à attaquer des policiers et même à tenter de libérer des détenus à Fresnes. Rien ne saurait justifier une telle explosion de violence ! Honte à ceux qui attisent le feu", a-t-il déclaré.
Éric Ciotti a conclu son message en exprimant son "soutien total aux forces de l'ordre".
Emmanuel Macron se déplace à Beauvau
Ce jeudi matin, à 8 heures, le président de la République Emmanuel Macron se rendra à la cellule interministérielle de crise de Beauvau pour obtenir un compte rendu détaillé des événements survenus la nuit précédente, selon des sources de H24.
Villeurbanne : Un immeuble en partie détruit
Aux abords de l'arrêt de métro Reconnaissance-Balzac, dans une commune de la banlieue lyonnaise, un incendie s'est déclaré, affectant la façade d'un immeuble. Selon les témoins, le feu aurait été déclenché aux environs de 1 heure du matin suite à un tir de mortier.
Quatre personnes ont été légèrement blessées et ont été conduites à l'hôpital. Les autorités ont relogé 35 résidents de l'immeuble dans un lieu sûr.
Les sapeurs-pompiers, sollicités par nos confrères de BFM Lyon, ont enregistré un total de 107 signalements à 4 heures du matin, nécessitant ainsi 38 interventions. Les communes de Vénissieux, Villefranche-sur-Saône, Tassin et Saint-Genis-Laval ont notamment été touchées par ces incidents.
Tous les véhicules de la police municipale de Neuilly-sur-Marne ont été incendiés, selon les informations rapportées.
Durant la nuit écoulée, les sept véhicules de la flotte de la police municipale de Neuilly-sur-Marne ont été entièrement ravagés par les flammes. Le sinistre s'est malheureusement propagé au bâtiment voisin, hébergeant les locaux de la police municipale, la mission locale et le service logement de la ville.
Les pompiers, mobilisés en nombre avec une vingtaine d'effectifs, ont lutté pendant environ une heure et demie afin de maîtriser l'incendie. Les premières constatations indiquent que les individus responsables des incendies auraient pénétré dans le périmètre du commissariat en passant par des habitations avoisinantes.
Gérald Darmanin a passé la nuit à Beauvau
Selon une source ministérielle citée par H24, Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, a passé la nuit à Beauvau pour superviser de près la situation.
Toulouse à connu également des violences
En début de soirée mercredi, des individus ont délibérément incendié des poubelles et des véhicules dans le quartier du Mirail à Toulouse.
Les policiers, présents pour accompagner les pompiers lors de leur intervention, ont été la cible de projectiles lancés par plusieurs individus. Suite à ces incidents, 13 personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.
La situation est finalement redevenue calme à partir de 23 heures.
Gérald Darmanin annonce de nombreuses interpellations
Dans un message diffusé ce mercredi matin sur Twitter, Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, a condamné fermement "une nuit de violences insupportables dirigées contre des symboles de la République : des mairies, des écoles et des commissariats incendiés ou attaqués."
Il a également souligné que 150 individus ont été appréhendés en relation avec ces actes de violence.
"Soutien aux policiers, aux gendarmes et aux sapeurs-pompiers qui font preuve de courage face à ces situations. Honte à ceux qui n'ont pas appelé au calme", a-t-il ajouté dans son message.
Un train incendié à Clamart
Dans les Hauts-de-Seine, à proximité de la station Georges Pompidou à Clamart, un tram de la ligne 6 a été la proie des flammes lors de la nuit de mercredi à jeudi.
Les pompiers sont toujours présents sur les lieux, mais l'incendie semble maintenant sous contrôle. La ligne 6 du tram est fermée depuis minuit et le restera au moins jusqu'à 10 heures ce matin.
En outre, plusieurs commerces à proximité ont également subi des dommages et des dégradations.
D'autres villes de France également touchées par la violence
Les violences de la nuit dernière ne se sont pas limitées à Paris. Selon les informations de H24, des scènes d'émeutes ont également éclaté dans le quartier du Mirail à Toulouse, ainsi qu'à Évreux où une partie de la mairie a été incendiée.
Une autre commune touchée par les troubles est Mons-en-Barœul, en banlieue lilloise, où les affrontements ont duré plusieurs heures. Des bâtiments municipaux, dont une salle des fêtes, une salle polyvalente, une partie de la mairie et les locaux de la police municipale, ont été incendiés.
Des interpellations en Île-de-France
Durant la nuit précédente, la préfecture de police de la région Île-de-France a annoncé que pas moins de 35 personnes ont été interpellées dans plusieurs communes de la région, selon les informations rapportées à H24.
Le poste de sécurité de la prison de Fresne attaqué
Des émeutiers ont attaqué le poste de sécurité à l'entrée du domaine de la prison de Fresnes (Val-de-Marne) dans la nuit de mercredi à jeudi en utilisant des mortiers d'artifice, selon des sources policières citées par l'AFP, confirmant les informations préalablement rapportées par Le Figaro.
L'attaque a déclenché une alarme, comme en témoignent plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.
Une nouvelle nuit de tensions et de dégradations a éclaté à Nanterre
Une nouvelle nuit de tensions et de dégradations a éclaté à Nanterre, alors que les affrontements entre manifestants et forces de l'ordre se sont intensifiés pour la deuxième nuit consécutive, faisant suite au décès de Nahel, un jeune conducteur de 17 ans, tué par un policier suite à un refus d'obtempérer.
Vers minuit, des voitures étaient en flammes dans plusieurs quartiers de la ville, tandis que des feux d'artifice étaient tirés de manière continue. En réponse, les forces de l'ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les émeutiers.
Le Direct H24 du jeudi 29 juin
Cher tous
Nous vous accueillons dans cette diffusion en direct consacrée au suivi de l'actualité suite au décès tragique de Nahel, un jeune de 17 ans, tué par un policier mardi matin à Nanterre.
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