14h50 - Le 06 juin 2023
Le patron de l’opérateur ukrainien Ukrhydroenergo, Igor Syrota, a affirmé mardi que la centrale hydroélectrique du barrage de Kakhovka était « complètement détruite », suite à la destruction partielle de ce barrage le long du Dniepr. Kiev a attribué cet incident à Moscou, tandis que la Russie le nie.
Selon Syrota, la centrale ne peut pas être réparée car elle a subi des dommages irréparables. Il a souligné que la structure hydraulique était emportée par les dégâts. Ces déclarations ont été faites lors d’une interview à la télévision ukrainienne.
12h15 - Le 06 juin 2023
Le Kremlin a dénoncé mardi un « acte de sabotage délibéré » de la part de Kiev, suite à la destruction partielle d’un barrage hydroélectrique dans la région de Kherson, partiellement occupée par la Russie dans le sud de l’Ukraine.
Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a déclaré lors d’une conférence de presse que cet acte était clairement un sabotage délibéré, planifié et réalisé sur ordre de Kiev. Il a souligné que toute la responsabilité incombait au régime de Kiev. Peskov a également affirmé que l’un des objectifs de cette action était de priver la Crimée d’eau, faisant référence à la péninsule annexée par la Russie en 2014. Il a fermement rejeté les accusations des autorités ukrainiennes qui imputent la responsabilité de cet incident à Moscou.
11h55 - Le 06 juin 2023
Dans une déclaration faite mardi à 11 heures, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a maintenu sa position selon laquelle la destruction du barrage de Kakhovka n’engendre pas de « risque immédiat » pour la centrale nucléaire de Zaporijia.
L’AIEA a informé que les dommages subis par le barrage de Nova Kakhovka entraînent actuellement une réduction d’environ 5 cm par heure de la hauteur du réservoir. À 8 heures ce matin, le niveau d’eau dans le réservoir était d’environ 16,4 mètres.
Cependant, l’AIEA a averti que si le niveau descend en dessous de 12,7 mètres, il ne sera plus possible de pomper de l’eau, ce qui pourrait créer une situation critique.
11h20 - Le 06 juin 2023
Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a déclaré mardi que l’attaque contre le barrage de Kakhovka donnait une « nouvelle dimension » à la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine.
Dans une interview accordée aux chaînes WDR et ZDF, Scholz a dénoncé cette attaque en déclarant : « C’est quelque chose qui a une nouvelle dimension, mais qui correspond aussi à la manière dont (Vladimir) Poutine mène cette guerre ».
Il a souligné que cette attaque s’inscrivait dans une série de crimes commis par des soldats russes en Ukraine, visant délibérément des cibles civiles telles que des villes, des villages, des hôpitaux, des écoles et des infrastructures. Scholz a condamné cette méthode de guerre qui cible la population civile.
9h15 - Le 06 juin 2023
Le président du Conseil européen, Charles Michel, a déclaré ce mardi matin sur son compte Twitter que la Russie et ses mandataires seraient tenus pour responsables de l’explosion du barrage hydroélectrique de Kakhovka. Il a qualifié cet acte de « crime de guerre ».
Charles Michel a ajouté que la destruction d’infrastructures civiles était clairement qualifiée de crime de guerre, et a souligné que des comptes seraient demandés à la Russie et à ses affiliés.
8h51 - Le 06 juin 2023
La présidence ukrainienne a accusé la Russie mardi matin d’avoir délibérément « fait sauter » le barrage hydroélectrique de Kakhovka pendant la nuit afin d’inonder la région et de freiner l’offensive ukrainienne en préparation.
Selon Mykhaïlo Podoliak, conseiller à la présidence ukrainienne, l’objectif des « terroristes » est clair : créer des obstacles aux actions offensives des forces armées ukrainiennes. Ces déclarations ont été faites lors d’un message adressé aux journalistes.
De son côté, la Russie accuse Kiev d’avoir attaqué le barrage et d’en avoir provoqué la destruction partielle.
8h50 - Le 06 juin 2023
La direction de la centrale nucléaire de Zaporijia, située en Ukraine et actuellement sous occupation russe, affirme que la destruction partielle du barrage, dont l’eau est utilisée pour le refroidissement de la centrale, ne constitue pas une menace pour l’installation.
Le directeur, nommé par les autorités d’occupation russes, a déclaré sur Telegram : « À l’heure actuelle, il n’y a pas de menace pour la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijia. Cinq des réacteurs sont à l’arrêt à froid, et un est à l’arrêt à chaud. Le niveau d’eau dans le bassin de refroidissement n’a pas changé. »
De son côté, Kiev met en garde contre un danger de « catastrophe nucléaire » qui « augmente rapidement », tandis que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) indique qu’il n’y a « pas de danger nucléaire immédiat » à la centrale de Zaporijia.
8h45 - Le 06 juin 2023
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a déclaré sur Twitter ce mardi matin que la destruction partielle du barrage hydroélectrique de Kakhova, dans le sud de l’Ukraine, ne présente « pas de risque immédiat » pour la sécurité nucléaire de la centrale de Zaporijia.
L’AIEA a ajouté que ses experts surveillent attentivement la situation à la centrale nucléaire de Zaporijia.
8h15 - Le 06 juin 2023
Alerte Info
Ce mardi matin, la destruction partielle du barrage hydroélectrique de Kakhovka, dans les zones occupées par la Russie dans la région de Kherson, a entraîné l’inondation de plusieurs villages, ont rapporté des responsables ukrainiens.
La montée des eaux a été constatée dans plusieurs localités voisines du barrage, mais la situation n’a pas encore atteint un niveau critique, selon l’administration de la région de Kherson.
Les autorités locales se sont déclarées prêtes à évacuer les villages riverains, même si la vie des habitants n’est pas immédiatement menacée.
8h00 - Le 06 juin 2023
Dans un message publié sur son compte Telegram, Energoatom a déclaré qu’il surveillait attentivement la situation. L’opérateur ukrainien a souligné l’importance de l’eau provenant du réservoir de Kakhovsky pour fournir l’énergie nécessaire aux condensateurs de turbine de la centrale.
Il a également indiqué que le bassin de refroidissement de la centrale était actuellement plein, avec un niveau d’eau de 16,6 mètres à 8 heures du matin, ce qui est suffisant pour répondre aux besoins de la centrale.
7h45 - Le 06 juin 2023
Selon les autorités locales soutenues par Moscou, la destruction partielle du barrage hydroélectrique de Kakhovka, situé dans les zones de la région de Kherson occupées par la Russie, est le résultat de « multiples frappes » ukrainiennes.
« Le barrage de Kakhovka a été visé par de multiples frappes » au cours de la nuit, a déclaré Vladimir Leontiev, le maire de la ville de Nova Kakhovka, sur Telegram. Il a également affirmé que ces frappes avaient détruit les robinets-vannes du barrage, entraînant une « échappée d’eau incontrôlable ».
7h00 - Le 06 juin 2023
Andriï Iermak, le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, a déclaré mardi matin que le président Volodymyr Zelensky avait convoqué le Conseil de sécurité national en réponse à la destruction partielle du barrage d’une centrale hydroélectrique.
Dans un message publié sur Telegram, Iermak a qualifié cet acte de « crime de guerre commis par les terroristes russes » à l’encontre de la centrale hydroélectrique de Kakhovka.
6h35 - Le 06 juin 2023
Alerte Info
Un barrage hydroélectrique partiellement détruit dans le sud de l’Ukraine
Selon le commandement opérationnel sud de l’Ukraine, une section du barrage de Nova Kakhovka, situé près de Kherson, a été détruite au cours de la nuit.
6h20 - Le 06 juin 2023
Jeudi, l’armée russe avait annoncé avoir déjoué trois attaques à sa frontière.
Pour ce faire, elle avait mobilisé ses avions et son artillerie pour éliminer « plus de 50 terroristes ». De leur côté, les miliciens avaient affirmé avoir réussi à pénétrer dans la ville de Chebekino, où résident 40 000 habitants. Malheureusement, les vidéos publiées ne permettent pas de confirmer de manière concluante cette version des événements.
6h05 - Le 06 juin 2023
Un profond chaos règne dans la région russe de Belgorod, plus précisément à la frontière avec l’Ukraine.
Depuis plusieurs jours, des combattants russes qui soutiennent le camp ukrainien ont mené des raids armés dans plusieurs localités après avoir franchi la frontière. Les incessants bombardements ont forcé des milliers d’habitants à fuir vers la capitale régionale, plongeant la région dans une crise humanitaire sans précédent.
6h00 - Le 06 juin 2023
Bonjour à tous
Bienvenue dans ce direct pour suivre l’information de la guerre en Ukraine