Laurent Berger et l’intersyndicale accepte de rencontrer
Elisabeth Borne

Pour l’ouverture du dialogue, l’intersyndicale se « rendra » à Matignon en début de semaine prochaine, à confirmé à H24 une source proche du gouvernement. Et même si l’ordre du jour n’a toujours pas été communiqué par la Première ministre, il est fort probable que les discutions porteront sur la réforme des retraites et sur les manifestations qui sévissent un peu partout dans l’hexagone. Même si Matignon n’est pas très « ouvert » à la négociation sur la réforme des retraites.
 
Pour ‘intersyndicale, le plus important c’est la reprise du dialogue alors qu’une onzième manifestation est déjà « programmée » le jeudi 6 avril. C’est aussi est surtout pour mettre fin à longue période de non dialogue entre les deux parties. Reste à savoir sur quoi porterons les échanges et si les deux parties concernés ne « campe » pas sur ces positions sans autre écoute que la sienne. En d’autres termes « s’ils s’écoutent parler » ou « s’ils écoutent ce que chacun à besoin d’exprimer ».

Le gouvernement dit non à « une médiation »

Quoi qu’il en soit le premier objectif et de relancer le dialogue entre l’exécutif et les différents syndicats pour sortir « d’une zone au point mort ». En réaction immédiate à la demande de « mise en sommeil de l’article 74 », le porte parole du gouvernement Olivier Véran c’est montré catégorique en excluant la proposition de Laurent Berger qui consiste à engager une médiation avec plusieurs intervenants externes
 
D’autant que le ciel c’est plutôt assombri pour ne pas dire totalement « obscurci » dans les relations gouvernement/CFDT, le Président de la république accusant publiquement lors de son intervention télévisé, les syndicats de n’avoir rien proposés alors qu’il pouvait le faire.
 
Seul fait notoire selon lui est que le syndicaliste était « allé devant son congrès en proposant d’augmenter les durées (de cotisation) ».

L’optimiste n’est pas d’actualité à la CFDT, c’est la « morosité ambiante qui l’emporte »

Mais Laurent Berger ne s’en était pas laissé compté. Il avait rétorqué avec une certaine virulence qu’Emmanuel Macron « mentait et qu’il refaisait l’histoire » avec comme stratège « d’écarter son incapacité à trouver une majorité qui veille bien se joindre à lui en votant son projet de loi »
 
Pour ce qui est de CGT, même son de cloche. On se veut tout aussi pessimiste et on ne croit guerre à une sortie de crise. La probabilité de devoir répéter les mêmes chose est forte, les mêmes arguments inlassablement avec au final « une fin de non recevoir ». Propos recueillit auprès d’Olivier Mateu,  le patron du syndicat dans les Bouches-du-Rhône pour H24.
Au préalable, les syndicats avaient dores et déjà annoncé une mobilisation en date du 6 avril prochain.

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