L’Allemagne s’apprête à donner son feu vert à la livraison de ses chars lourds Léopard. C’est le chancelier allemand Olaf Scholz qui devrait faire l’annonce lors d’une prise de parole à la Bundestag à la mi-journée
Il faut dire que la pression est forte de la part de Kiev et des européens pour que le chancelier allemand prenne une position « claire » dans cette situation. Alors que l’armée russe semble « renouveler avec des victoires » Kiev, par l’intermédiaire de Volodymyr Zelensky exhorte le chancelier allemand à ne plus tergiverser. C’est essentiel selon lui pour reprendre du terrain aux russes qui sont désormais mieux barricadés et repoussent plus facilement les attaques ukrainienne.
Et cette fois cet officiel, alors que « le verdict » était attendue, c’est le chancelier Olaf Scholz qui en à fait l’annonce : l’Allemagne donne son accord pour la livraison de char Léopard à l’Ukraine.
La négociation fut longue mais porte enfin ses fruits puisque Berlin autorise la livraison de chars Léopard à l’Ukraine et de surcroit accepte la réexportation à Kiev par des pays partenaires.
De son côté l’Allemagne a pour objectif la création de deux bataillons de chars Leopard 2 (deux bataillons représentent 80 chars) et de fait Berlin fournira 14 Leopard dont deux puisés dans ses stocks.
L’Allemagne s’occupera également de la partie logistique et fournira également des munitions à Kiev. La formation des futurs tankistes ukrainiens débutera dans les semaines à venir.
Les principales caractéristiques du char lourd allemand Léopard
C’est dans les années 70 que la production se fera en série. Dès lors le Leopard 2 est devenu un véritable « engin de guerre » aux propriétés très impressionnantes pour ne pas dire bluffantes. Cela commence par le fait qu’il peut rouler et tirer des obus depuis son canon de 120mm tout en roulant. Et ce véritable « cheval de fer » est très mobile avec 450km d’autonomie et rien moins que 1 500 chevaux « sous le capot ». Fort de ce bel ensemble, la bête est capable de rouler à 70km/h en vitesse de pointe.
Cela n’enlève rien à son statut de char lourd et puissant : 64 tonnes au garrot, c’est 20 tonnes de plus que les engins utilisés par les soldats ukrainiens actuellement. Et cela lui permet d’avoir un avantage non négligeable d’environ quinze tonnes sur son désormais rival le T90M russe.
Son autre point fort, c’est le blindage qui est certes très lourd mais qui résiste aux roquettes et autres mines. Dans un environnement hostile où les champs de mines sont littéralement à ciel ouvert de l’aveu mêmes des autorités locales.
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