L’Allemagne confirme qu’elle ne livrera pas d’avions de combat à l’Ukraine

L’Allemagne ne laisse pas de doute sur l’envoi d’avion de combat en Ukraine. Et c’est une sage décision pour éviter une escale du conflit rapporte le chancelier allemand Olaf

L’Allemagne à sans doute préserver, même si elles sont minces, les chances de paix dans le conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine. La demande était forte vis à vis de Kiev qui a déjà obtenu des chars de combat Léopard 2 allemands, pour obtenir également des avions de combat qui lui permettrait de coordonner les opérations au sol et aériennes. Seulement Olaf Scholz s’y oppose fermement.
 
« La question des avions de combat ne se pose même pas. Je ne peux que déconseiller d’entrer dans une guerre d’enchères constante quand il s’agit de systèmes d’armes », a intelligemment affirmer le chancelier allemand.
 
Le chancelier allemand à montrer là une position claire de l’Allemagne dans ce conflit dans lequel il ne souhaite pas s’ingérer. Vis-à-vis du peuple allemand, mais également ces partenaires européen. Les américains, par l’intermédiaire de son président, Joe Biden, on confirmé qu’il ne donnerait pas de F16 à Kiev comme demandé par Volodymyr Zelensky. C’est donc une décision à l’unisson et sans se consulter. Emmanuel Macron devrait sans doute se rallier à la décision de ses alliés pour ce qui est de la non livraison d’avions de combat à l’Ukraine.
 
Quoiqu’il en soit, pour la France, l’export de Rafale à destination de l’Ukraine est totalement improbable et même si des conversations entre Kiev et Paris ont un peu débuté pour une éventuelle livraison de Mirage 2000, il s’agit là plutôt que d’un échange d’idée. La France se montre pour le moment rétive à l’idée d’accéder à la requête ukrainienne.
 
Lors d’un entretien donné à Tagesspiegel, Olaf Scholz à tenu à rappeler qu’il valait mieux éviter le risque d’escalade avec Moscou, bien qu’il ait donné son accord pour la livraison de chars Léopard 2.

« Il n’y a pas de guerre entre l’Otan et la Russie. Nous ne permettrons pas une telle escalade », défend-t-il.

Parler avec Vladimir Poutine, comme l’a toujours souligné Emmanuel Macron, reste une très bonne alternative, à l’écouter.