Deux hommes armés ont attaqué les passagers d’un tramway avant de viser des piétons, semant la terreur dans le quartier de Jaffa à Tel-Aviv
L’attentat, survenu le 1er octobre 2024, a causé la mort de sept personnes et en a blessé plusieurs autres. Les Brigades Al-Qassam, la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas, ont revendiqué cet acte en publiant un communiqué le lendemain, qualifiant cette attaque de « courageuse opération ».
Une attaque coordonnée
D’après les premières informations recueillies, les assaillants ont commencé leur offensive en pénétrant dans une rame de tramway à l’arrêt, ouvrant le feu sur les passagers présents, avant de sortir et de poursuivre leur attaque à pied, tirant sur des passants le long de l’avenue de Jérusalem, une artère très fréquentée de ce quartier de Tel-Aviv. La police israélienne a rapidement réagi, neutralisant l’un des attaquants, Mohammed Rachid Misk, âgé de 19 ans, tandis que le second, Ahmed Abdoulfattah Al-Haïmoni, blessé grièvement, a été transféré à l’hôpital.
Revendication par le Hamas
Les Brigades Al-Qassam ont déclaré que les deux tireurs étaient des membres de leur mouvement, originaires d’Hébron, une ville de Cisjordanie. « Nous revendiquons avec honneur la responsabilité de l’opération héroïque à Jaffa, menée par nos combattants », indique le communiqué officiel. Cette déclaration a été publiée quelques heures après les faits, plongeant la région dans un climat de tension accru.
Des victimes identifiées
Les autorités israéliennes ont confirmé que parmi les sept personnes décédées, deux Israéliennes ont été identifiées : Shahar Goldman, âgée de 30 ans, et Inbar Segev, 33 ans. Le ministère grec des Affaires étrangères a également annoncé la mort d’un de ses citoyens, résidant à Jérusalem. Le reste des victimes n’a pas encore été formellement identifié, mais les recherches se poursuivent.
Des arrestations en chaîne
Suite à l’attentat, la police israélienne a mené une série d’opérations dans les territoires occupés et à Jérusalem. Plusieurs individus soupçonnés d’avoir apporté un soutien logistique aux deux assaillants ont été arrêtés. Les forces de sécurité cherchent désormais à déterminer si cette attaque a été planifiée en coordination avec d’autres cellules terroristes présentes dans la région.
Un contexte explosif
Cet attentat survient alors que les tensions au Proche-Orient sont particulièrement vives. Quelques heures après l’attaque, l’Iran a tiré environ 200 missiles en direction d’Israël, en représailles à la mort de certains de ses alliés lors de frappes israéliennes. Ce déchaînement de violence a fait retentir les sirènes d’alerte sur tout le territoire israélien, plongeant une nouvelle fois la région dans la crainte d’une escalade militaire de grande ampleur.
Alors que l’État hébreu promet de riposter fermement, les observateurs redoutent que cette nouvelle flambée de violence ne dégénère en un conflit prolongé, impliquant d’autres acteurs régionaux.