Lactalis mise en examen pour du lait contaminé aux salmonelles

Ce jeudi Lactalis a été mis en examen pour une affaire qui le concernait, à savoir du lait contaminé aux salmonelles

Les faits reprochés à Lactalis sont à l’origine de la mise en examen pour tromperie aggravée et blessures involontaires. D’autres part deux des sociétés du groupe Lactalis étaient convoquées ce jeudi devant un juge d’instruction du pôle santé publique du tribunal judiciaire de Paris. A la suite de cette convocation, les deux sociétés se sont retrouvées sous contrôle judiciaire. Le cautionnement est fixé à 300 000 euros chacune.

“Cette étape marque le début de l’instruction judiciaire, dans laquelle Lactalis s’engagera pleinement et en toute transparence”, à confirmé Lactalis. En ce qui les concerne, le but de cette procédure permettra la manifestation de la preuve scientifique qui montrera la vérité dans un dossier industriel complexe.

Pour mémoire en l’année 2017 ce n’est pas moins de 38 nourrissons qui étaient tombés malades. C’est ce que l’on pouvait lire dans le dossier. Les nourrissons c’étaient vu intoxiqué après l’ingestion de lait en poudre infecté aux salmonelles. “L’enquête avait fait ressortir que la contamination du lait c’était produit à l’usine de Cran en Mayenne, fin 2017.

Mais c’est aussi et “surtout” parce que le groupe est soupçonné d’avoir été averti dès juillet 2017 du risque de contamination aux salmonelles. Hors, on peut aussi lire dans le dossier, que rien n’aurait été fait pour l’empêcher. C’est le média d’investigation Disclose qui a fait naître “l’affaire”. Les risques des salmonelloses correspondent à des intoxications alimentaires qui “s’étendent” de la simple gastroentérite a des risques d’infection plus graves. Cela concerne principalement les enfants en bas âge, mais aussi les personnes âgées ou fragilisées.

Il aura fallut 5 ans d’instruction, 14 responsables dont le PDG entendus en garde à vue, pour voir que pour l’instant rien ne ressort de ce dossier. En d’autres termes, personnes n’est poursuivi à ce jour.

Et le plus “désopilant” pour les familles des victimes, tient au fait que le procès qui devait se dérouler en 2021, ne cesse d’être repoussé. De quoi rendre dubitatif.

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