La visite de Volodymyr Zelensky aux États-Unis suscite des divergences au sein de la classe politique américaine

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La visite de Volodymyr Zelensky aux États-Unis suscite des divisions au sein de la classe politique américaine. Alors que le soutien à l’Ukraine diminue au sein du parti républicain, qui se tourne déjà vers la prochaine élection présidentielle, la gestion du conflit par Kiev ne fait pas non plus l’unanimité au sein de l’administration Biden.

Après son discours devant les Nations unies, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, est en route pour la Maison Blanche où il doit rencontrer son homologue américain, Joe Biden, le jeudi 21 septembre. Bien que le président démocrate soutienne fermement Kiev, des tensions ont émergé ces derniers mois, notamment concernant le ton de Zelensky et ses demandes répétées d’armements et de financements. Alors que le Congrès américain examine un nouveau paquet d’aides à l’Ukraine d’une valeur de 24 milliards de dollars, la question divise profondément le Parti républicain, de plus en plus réticent à soutenir Kiev.

Volodymyr Zelensky a toujours cherché le soutien de Washington dans son face-à-face avec la Russie, qui a annexé la Crimée en 2014 et envahi le reste de l’Ukraine huit ans plus tard. Malgré des demandes d’armes de plus en plus sophistiquées, les États-Unis ont hésité à fournir certaines armes, notamment des missiles longue portée, par crainte d’une escalade.

Cependant, l’attitude de Zelensky elle-même a également suscité des interrogations au sein du gouvernement américain, en particulier lorsqu’il a critiqué les conditions posées à l’Ukraine pour son intégration à l’OTAN. Malgré ces frictions, Biden et les démocrates restent fidèles à leur soutien envers l’Ukraine. Toutefois, l’opinion publique américaine est partagée sur cette question, avec seulement 56 % de confiance en Zelensky selon une enquête de juillet.

Les républicains, en prévision de l’élection présidentielle de 2024, sont divisés sur cette question. Les principaux candidats républicains, tels que Mike Pence et Ron DeSantis, sont opposés à l’envoi d’armes et de fonds à l’Ukraine, tandis que l’ancien président Donald Trump cherche à négocier un accord avec la Russie. Cela déçoit certains membres du parti conservateur qui continuent de plaider en faveur de l’aide à l’Ukraine.

La visite de Zelensky sera suivie de près à Washington, où le Congrès doit se prononcer sur le nouveau paquet d’aides à l’Ukraine avant la fin du mois de septembre.

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