La sécheresse de ce début d’année n’est pas terminée

Pluie, neige des éléments attendus depuis longtemps dans certaines régions où la sècheresse a déjà fait des dégâts irréversibles. Et il est peut probable que cela suffise pour remplir les nappes phréatiques

Même sans connaissance particulière en la matière, il n’est pas difficile de comprendre que la France est touchée de plein fouet par une sécheresse hivernale anormale et qui, par conséquent,  n’a pas permis le remplissage des nappes phréatiques. Hors les précipitations annoncées par Météo France pour cette semaine ne comblerons pas le manque devenu par régions préoccupant.

On est plus dans la démagogie face à une situation devenue aussi catastrophique. Certes le printemps météorologique a débuté le 1er mars, mais la sècheresse n’a pas attendu cet élément pour sévir et plonger certaines régions de France dans « l’expectative ». En témoigne le niveau extrêmement bas des lacs de l’hexagone et des restrictions qui s’imposent dans certains départements.

La première constatation peut paraître une « lapalissade », mais qui ne prête pas à rire, il faudrait beaucoup plus de précipitations

La principale raison de cette sécheresse tient déjà au fait que depuis le début de l’année, il n’a pas plus durant 30 jours consécutifs. Et phénomène tout aussi conséquent pour la nature, c’est le 13e mois, sans interruption, que le température mensuelle d’une année sur l’autre et plus élevée. Alors pour bien comprendre ce qui finalement est assez simple et logique, les nappes phréatiques se remplissent durant la période hivernale. Seulement voilà, sans pluie cela complique considérablement les choses et nous sommes actuellement à un niveau aussi bas que le mois d’août

Alors que Météo-France annonce le retour des précipitations sur la quasi-totalité du pays, il faudra surtout « surveiller » la pluviométrie. Même si dans certaines régions il est attendu 1 mois de précipitations en dix jours pour certaines régions. A vrai dire, il n’est pas certains que cela soit suffisant, compte tenu de l’avancée du printemps et ce qui l’en découle pour la nature. Evaporation due à la chaleur, besoin en eau pour la végétation, qui nécessitent un excédent en eau beaucoup plus important

C’est par ailleurs ce qui est démontré sur le site Info Sécheresse confirmant, s’il en était encore besoin ces affirmations

Et c’est bien plus qu’une simple région qui est concernée, mais bien la quasi-totalité du pays

Alors oui le niveau des nappes phréatiques est très préoccupant. Des zones sont en déficit de pluies, d’autres d’un déficit de l’humidité des sols et enfin certaines sont en alerte presque maximum au vue du stress subi par la végétation locale. Hors depuis trois ans, l’évolution est frappante et peu rassurante.

Le site Info Sécheresse dispose de 1800 stations d’observations pour 442 nappes phréatiques de France métropolitaine. Et depuis déjà un temps certain il tire le signal d’alarme. Selon ses relevés, 32 départements sont actuellement placés en niveau rouge, « très bas », en ce qui concerne leurs réserves d’eau. A quand une prise de conscience collective ?

En ce qui concerne les conséquences, elles se font déjà ressentir au niveau de l’agriculture, l’un des principaux acteurs de l’agroalimentaire. Sont à la « limite de la rupture », une large partie centrale du pays, une zone partant du centre jusqu’à la frontière suisse ainsi que le pourtour méditerranéen. Si vous ajouter à cela le nord-est du pays ainsi que certains départements normands et bretons vous contrasterez que peu de zones sont épargnées.