Un homme se trouvait dans la cage d’escalier de la résidence de sa conjointe à Noisy-le-Grand lorsque celle-ci a déclenché son téléphone de protection pour les victimes de violences conjugales. Une confrontation armée a ensuite éclaté
Les tirs visant les policiers ont abouti à la mort de l’assaillant sous les balles des agents. L’un des policiers a été blessé au bras tandis qu’un autre est en état de choc.
Deux agents ont fait usage de leur arme de service à deux reprises chacun pour répondre à l’attaque.
Le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, a exprimé son soutien aux forces de l’ordre, soulignant qu’ils ont dû riposter après avoir été pris pour cible par des tirs d’arme à feu.
La femme qui avait activé le téléphone “TGD” avait obtenu la garde exclusive de leur enfant le 18 janvier dernier. L’homme mis en cause, âgé de 26 ans et connu pour des violences conjugales antérieures, était impliqué dans l’incident.
Une enquête administrative de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) sera ouverte pour examiner les circonstances des tirs. Sur les lieux, un important dispositif policier est en place avec la présence d’au moins sept véhicules des forces de l’ordre.
Le téléphone grave danger est un dispositif conçu pour les femmes victimes de violences conjugales, permettant un appel d’urgence aux forces de l’ordre pour une intervention rapide.
Sur X ce jeudi 8 février, Aurore Bergé, ministre en charge de l’Égalité entre les femmes et les hommes, souligne l’importance du téléphone grave danger, le qualifiant de “précieux outil pour la protection des femmes”. Elle loue la collaboration entre les ministères de l’Intérieur et de la Justice dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Aurore Bergé exprime sa gratitude envers les forces de l’ordre pour leur intervention, soulignant que grâce à elles, un féminicide a pu être évité.
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