Des centaines de milliers de personnes à Gaza endurent des conditions extrêmement difficiles, dépourvues de toilettes, d’électricité et d’eau potable. Selon le Hamas, plus de 20 000 personnes ont perdu la vie depuis le début du conflit avec Israël
Vivant sous des tentes parmi les déchets et les déjections humaines, la population fait face à une pénurie d’eau sévère, avec moins de 2 litres par jour et par personne, soit dix fois moins que ce que l’Unicef estime nécessaire pour survivre. Cette situation précaire s’aggrave dans les hôpitaux, où le manque de ressources met la vie de nombreux patients en danger. Selon l’OMS, sans évacuation immédiate, 80 patients dans une église sont susceptibles de perdre la vie.
« Notre vie est très dure. Certains soirs, on est à court d’eau, et les enfants doivent s’endormir assoiffés », témoigne un homme. Souvent se pose un dilemme insoluble, entre la soif et la faim. Selon l’ONU, la moitié de la population, soit plus d’un million de personnes, souffre de faim extrême ou sévère. Dans les hôpitaux, la situation est également critique. Dans l’un d’eux, des corps sont alignés au sol. 80 patients sont entassés dans une église. Selon l’OMS, si rien n’est fait pour les évacuer, ils finiront tous par mourir. D’après le Hamas, plus de 20 000 personnes seraient déjà mortes à Gaza depuis le début du conflit.
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