Nicole Belloubet, ministre de l’Éducation nationale, a annoncé dans une interview au Monde datée du jeudi 7 mars qu’elle entendait apporter des ajustements pour introduire davantage de flexibilité dans la mise en place des groupes de niveau au collège, notamment en français et en mathématiques
Cette décision, qui vise à préserver des moments d’enseignement en classe entière, fait suite à une mesure annoncée en décembre par Gabriel Attal et a rencontré une forte opposition de la part des syndicats enseignants. La ministre a souligné son engagement à rendre cette réforme applicable sur le terrain et a appelé les enseignants à collaborer avec leurs élèves en groupes tout au long de l’année scolaire, sans faire référence explicitement aux « groupes de niveau ».
« Autonomie et responsabilités : pour une nouvelle approche scolaire »
Nicole Belloubet met en avant l’idée d' »autonomie » et de « responsabilités » dans la mise en œuvre des groupes de niveau au sein des établissements scolaires. Cette approche suscite des réactions diverses, notamment la colère des syndicats enseignants qui craignent un « tri » des élèves et un manque de moyens pour leur mise en place. La ministre souligne néanmoins qu’il ne lui appartient pas de dicter l’emploi du temps de chaque établissement, tout en insistant sur la nécessité de travailler avec les corps d’inspection pour s’assurer que les initiatives des équipes éducatives sont en accord avec les objectifs de constitution de groupes visant à faire progresser les élèves.
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