Plusieurs personnalités de La France insoumise, y compris la candidate aux élections européennes, Rima Hassan, ont apporté leur soutien aux étudiants en se rendant sur place vendredi après-midi

La direction de l’établissement, qui estime à une soixantaine le nombre d’occupants du principal bâtiment, a pris la décision de fermer plusieurs locaux du campus parisien, condamnant fermement ces actions étudiantes. Suite à des accusations selon lesquelles elle aurait laissé les forces de l’ordre intervenir sur le campus, la direction a organisé une réunion avec des représentants des étudiants vendredi matin.

La ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a exprimé son désaccord avec le blocage sur le réseau social X, déclarant “Le débat, oui. Le blocage, non”. Elle a également affirmé sur BFMTV que “les lignes rouges sont franchies”.

Le comité Palestine de Sciences Po demande notamment une condamnation claire des actions d’Israël par Sciences Po et la fin des collaborations avec toutes les institutions ou entités considérées comme complices de l’oppression systémique du peuple palestinien. Il réclame également l’arrêt de la répression des voix propalestiniennes sur le campus.

Cette mobilisation survient alors que plusieurs universités américaines sont également touchées par le conflit à Gaza, avec des centaines de personnes interpellées ces derniers jours à Columbia, à l’université de New York et à Yale.