Procès de la Mère et du Beau-Père d’Amandine : Des Révélations Terribles sur un Calvaire Familial

La personnalité des accusés au centre du procès

Le procès de Sandrine Pissara et de son compagnon Jean-Michel Cros, jugés pour la mort tragique de leur fille Amandine, 13 ans, affamée et morte dans un placard, a continué le jeudi 23 janvier 2025. La cour d’assises de l’Hérault s’est intéressée de près à la personnalité des accusés, notamment à celle de Sandrine Pissara, décrite dans un rapport comme une femme « violente, manipulatrice et menteuse« . Lors de son témoignage, elle a expliqué avoir elle-même été victime de violences durant son enfance au Portugal, évoquant des « gifles, des coups de poing » infligés par sa mère, dans un contexte de grande précarité.

Des révélations glaçantes et des images insoutenables

Malgré ces révélations sur son passé, la cour a été confrontée à des images glaçantes montrant Amandine, laissée à l’agonie dans un cagibi, filmée en permanence sur les caméras de surveillance de la maison familiale. Jean-Michel Cros, quant à lui, a été décrit comme un homme naïf et sous l’emprise de Sandrine Pissara. Bien qu’il ait exprimé des regrets et se soit dit « impuissant », il n’a pas empêché les sévices infligés à l’adolescente, et ses tentatives pour quitter la situation ont été rejetées par la mère.

Amandine, qui pesait seulement 28 kg à sa mort le 6 août 2020, avait été victime d’un véritable calvaire, et les derniers témoignages d’une surveillante scolaire ont révélé l’angoisse de la jeune fille avant sa disparition. En pleurs, elle disait « je vais mourir » lorsqu’elle apprenait l’annonce du confinement, signe avant-coureur de son triste destin. La cour continue d’examiner les actes de torture et de barbarie pour lesquels Sandrine Pissara risque la réclusion criminelle à perpétuité, tandis que Jean-Michel Cros pourrait être condamné à 30 ans de prison. Le verdict est attendu vendredi.