La cible de cette action se trouve au sein de la commune de Cambounet-sur-le-Sor, située à quelques kilomètres de Saïx, point de départ du cortège manifestant
Des tensions ont éclaté en marge de la manifestation contre le projet d’autoroute A69 reliant Toulouse à Castres. La préfecture du Tarn a annoncé, via le réseau social X (ex-Twitter), qu’un groupe de « 400 individus particulièrement hostiles » avait ciblé une entreprise de cimenterie et déclenché un incendie. L’entreprise visée, Carayon BTP, est située dans la commune de Cambounet-sur-le-Sor, à quelques kilomètres de Saïx, où le cortège de manifestants avait pris son départ.
Selon l’un des organisateurs de la manifestation, cette cimenterie est liée à une entreprise qui sera un prestataire pour le chantier de l’A69. Les forces de l’ordre ont finalement dispersé les manifestants, permettant aux pompiers d’intervenir sur le site de l’incendie. En outre, des individus hostiles ont également pénétré par effraction sur le site d’une entreprise de travaux publics, agressé le vigile, vandalisé le bâtiment et endommagé les clôtures.
Le cortège de manifestants s’est scindé en plusieurs groupes, contournant ainsi l’itinéraire convenu entre la préfecture et les organisateurs de la manifestation. Le préfet du Tarn a condamné le « non-respect des accords » entre les parties, soulignant que le cortège s’est détaché en plusieurs groupes pour emprunter des voies non sécurisées. Le ministre des Transports, Clément Beaune, a fermement condamné les « violences inacceptables et choquantes » sur X.
La préfecture a signalé la présence de 2 400 manifestants dans le cortège principal de la manifestation, tandis qu’elle a estimé à 2 500 le nombre de « personnes radicales et violentes » en dehors du cortège principal. Le collectif La Voie est libre, organisateur de la manifestation, a affirmé que « 9 500 personnes » avaient participé à l’événement. La préfecture du Tarn avait mobilisé 1 600 policiers et gendarmes pour l’occasion. Deux policiers ont été légèrement blessés, et cinq individus ont été interpellés lors de ces incidents, d’après la préfecture.
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