Infrastructures baltes : itinéraire alternatif pour le transit des produits ukrainiens après le retrait de la Russie de l’accord sur le transport des céréales
Le gouvernement lituanien sollicite l’Union européenne pour tenir compte des infrastructures baltes comme une voie alternative pour le transit des produits ukrainiens, suite au retrait récent de la Russie d’un accord de transport via la mer Noire.
Les ministres lituaniens ont souligné que les infrastructures des pays baltes pourraient servir d’itinéraire fiable et efficace pour les céréales ukrainiennes, avec une capacité annuelle combinée de 25 millions de tonnes pour les seuls grains.
L’accord international sur le transport des céréales par la mer Noire a permis l’exportation de près de 33 millions de tonnes de céréales et d’autres denrées alimentaires pendant plus d’un an, selon l’ONU.
Pour exploiter pleinement cet itinéraire alternatif, la Lituanie appelle l’UE à réduire les procédures administratives à la frontière polono-ukrainienne et à les mettre en œuvre dans les ports de la Baltique.
La Russie ne l’entend pas de cette manière
La situation a conduit cinq pays voisins de l’Ukraine à demander à l’UE de prolonger les restrictions sur les importations de céréales ukrainiennes pour protéger leurs agriculteurs au-delà de la date d’expiration prévue.
Les tensions sont montées d’un cran avec le retrait russe de l’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes, et la Russie a averti considérer tout navire se dirigeant vers les ports céréaliers ukrainiens de la mer Noire comme une cible militaire.
Dans ce contexte, la Lituanie maintient ses sanctions contre Moscou, en soutien à l’Ukraine dans son conflit avec la Russie. »
A Lire Dans l’Actualité