La communauté internationale exhorte à la détente face aux tensions entre le Venezuela et la Guyana

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Les États-Unis, le Royaume-Uni, ainsi que plusieurs nations d’Amérique latine expriment leur préoccupation face à l’aggravation des tensions entre le Guyana et le Venezuela liées à la région pétrolière de l’Essequibo

Le Conseil de sécurité de l’ONU, les États-Unis et le Mercosur, entre autres, multiplient les appels à la désescalade des tensions croissantes entre le Venezuela et le Guyana, qui se disputent la région riche en pétrole de l’Essequibo. Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a réaffirmé son “soutien inébranlable à la souveraineté du Guyana” sur l’Essequibo, tandis que le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a exhorté le Venezuela à “cesser” ses actions, ne trouvant aucune justification à une “action unilatérale”.

Les États-Unis ont annoncé des exercices militaires aériens “de routine” au Guyana, qualifiés de “provocation malheureuse” par le Venezuela. Le Conseil de sécurité de l’ONU se penchera sur la question vendredi à huis clos, à la demande du Guyana.

Les membres du Mercosur, ainsi que le Chili, la Colombie, l’Équateur et le Pérou, ont conjointement appelé les parties au dialogue et à la recherche d’une solution pacifique pour éviter des initiatives unilatérales aggravant la situation. Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a exprimé son opposition à une “guerre en Amérique du Sud”.

Les tensions ont augmenté après la découverte des corps de cinq des sept militaires disparus dans le crash d’un hélicoptère guyanien à la frontière, selon l’armée guyanaise. Bien qu’une “enquête” soit ouverte, aucune information ne suggère une intervention vénézuélienne, compte tenu des conditions météorologiques difficiles.

Malgré le rétablissement du contact entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays, les échanges demeurent acerbes. Le vice-président guyanien, Bharrat Jagdeo, a exprimé la méfiance de son pays envers Nicolas Maduro, qualifiant son gouvernement d'”imprévisible”. Il a également rejeté l'”ultimatum” de Maduro aux compagnies opérant au Guyana, affirmant qu’elles opèrent légalement et doivent ignorer Maduro et son ultimatum.

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