Julian Assange est sur le point d’être libéré. Après avoir été détenu depuis 2019 dans une prison au Royaume-Uni, le lanceur d’alerte a conclu un accord avec l’administration Biden, selon plusieurs médias américains comme CNN et NBC
En vertu de cet accord, le fondateur de Wikileaks a accepté de plaider coupable devant le ministère américain de la Justice. En retour, il évitera l’extradition vers les États-Unis et pourrait être condamné à une peine de 62 mois, correspondant au temps qu’il a déjà passé en prison en Angleterre, comme l’explique CNN.
Cette entente permettrait donc à Julian Assange de rentrer immédiatement en Australie, son pays d’origine.
Selon Wikileaks, Julian Assange aurait déjà quitté le Royaume-Uni. L’ONG a déclaré sur les réseaux sociaux : « Julian Assange est libre ».
Cette résolution met fin à une saga de près de 14 ans, intervenant juste avant une audience cruciale devant la justice britannique prévue dans deux semaines. Assange était sous le coup de poursuites américaines pour avoir divulgué des centaines de milliers de documents confidentiels, notamment sur les opérations militaires et diplomatiques américaines en Irak et en Afghanistan à partir de 2010.
Il risquait jusqu’à 175 ans de prison en vertu de la loi sur l’espionnage, mais les récents développements semblent marquer la fin d’une longue bataille juridique qui a fait de lui un symbole pour la liberté de la presse et les droits des lanceurs d’alerte.