Le Comité international olympique, chargé de l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030, a choisi d’engager un dialogue approfondi exclusivement avec la candidature française, soutenue par les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur. À moins d’événements imprévus, la France sera ainsi désignée pour accueillir les Jeux olympiques de 2030, soit seulement six ans après l’édition de Paris en 2024
La France réaffirme son statut de terre d’olympisme avec la perspective des Jeux olympiques d’hiver en 2030. Après Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992, les Alpes françaises devraient être le site d’accueil pour la quatrième fois de cet événement prestigieux, seulement six ans après les JO d’été de Paris en 2024.
Le Comité international olympique (CIO), responsable de l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030, a pris la décision ce mercredi d’initier des discussions approfondies avec la candidature française, portée par les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Cette démarche exclut ainsi les autres prétendants, à savoir la Suède et la Suisse, en faveur du projet français, pour lequel des négociations avancées sont sur le point de débuter. À moins d’une surprise inattendue, la France devrait remporter l’organisation des Jeux, bien que l’officialisation ne soit pas attendue avant la prochaine session du CIO, initialement prévue en marge des Jeux de 2024.
Utilisation des sites déjà existants
Le projet français est structuré autour de divers sites, mettant principalement à contribution des installations déjà existantes. Plus précisément, dans la ville de Nice et ses environs, on trouvera un village olympique dans chaque pôle, le centre principal des médias, la plupart des disciplines sur glace (patinage artistique, short-track, curling, hockey), ainsi que les épreuves de skicross et snowboardcross à la station d’Isola 2000. Un peu plus au nord, dans le Briançonnais, la station de Serre Chevalier accueillera une grande partie des épreuves de freestyle (snowboard et ski), tandis que les compétitions de ski et snow half-pipe se dérouleront notamment à Montgenèvre.
Du côté de la Savoie, l’ensemble des épreuves de ski alpin se tiendra à Courchevel-Méribel, site qui a accueilli les Mondiaux en 2023, avec les pistes emblématiques de l’Eclipse (pour les hommes) et du Roc de Fer (pour les femmes) à l’honneur. Les slaloms auront également lieu à Val d’Isère, sur la face de Bellevarde, régulièrement utilisée pour la Coupe du monde masculine. Par ailleurs, les compétitions de bobsleigh, de skeleton et de luge auront lieu dans le seul stade de bobsleigh français, à La Plagne. Quant au ski nordique, il prendra place en Haute-Savoie, à proximité d’Annecy, avec le biathlon au Grand Bornand et le ski de fond ainsi que le ski nordique à La Clusaz. Enfin, le tremplin construit pour les JO d’Albertville, à Courchevel, sera réutilisé pour les épreuves de saut à ski.
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