Emmanuel Macron souhaite intégrer le droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE, soulignant que rien n’est jamais définitivement acquis. Lors d’une cérémonie publique à la place Vendôme, il a affirmé que cette démarche visait à consacrer un long combat pour la liberté, et a ajouté qu’il s’engagerait à étendre ce droit à l’échelle mondiale. Il a également souligné la nécessité de défendre ce droit sur le continent européen, où les forces réactionnaires ciblent souvent en premier lieu les droits des femmes, avant de s’attaquer aux droits des minorités et à toutes les libertés.
La cérémonie de scellement de l’intégration de l’IVG dans la Constitution française a été marquée par des moments de réflexion et de reconnaissance envers les pionnières du mouvement. Emmanuel Macron, devant un public nombreux sous un soleil éclatant, a souligné que cet acte officiel représente la conclusion d’un long combat pour la liberté, ponctué de tragédies et de sacrifices. Il a rendu hommage à des figures emblématiques telles que Simone Veil, Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir, évoquant leur dévouement et leur engagement.
Emmanuel Macron a ensuite pris le temps de rencontrer les citoyens présents, exprimant sa satisfaction quant à l’aboutissement de cette réforme humaniste et universelle. Il a souligné l’importance de défendre ce droit au niveau européen, affirmant que la lutte pour les droits ne peut être remportée sans engagement. En réponse à des questions sur une éventuelle contradiction avec son objectif de « réarmement démographique », il a fermement rejeté toute idée de régression, soulignant que l’avenir démographique ne peut être amélioré en restreignant les droits des femmes.