Iris C. a t-elle été victime d’un prédateur sexuel ? Lors de son assassinat, des blessures sexuelles violentes le laisse supposer. C’est ce que révèle l’autopsie

Alerte Info H24

Un homme âgé de 49 ans, déjà condamné par le passé pour viol, a été formellement inculpé vendredi dernier dans le cadre de cette enquête. Les progrès de l’enquête sont désormais étayés par les résultats de l’autopsie. L’individu soupçonné d’être impliqué dans le meurtre d’Iris C., une jeune femme de 23 ans dont le corps a été découvert le 27 mai à Lanester (Morbihan), a été mis en examen vendredi pour enlèvement, séquestration, homicide volontaire et viol.

Ce lundi, lors d’une conférence de presse, le procureur de la République de Lorient, Stéphane Kellenberger, a révélé des informations cruciales sur cette affaire tragique. L’autopsie a révélé la présence de lésions sexuelles traumatiques sur le corps de la victime. Ces éléments renforcent les soupçons pesant sur l’accusé et ajoutent une dimension particulièrement choquante à ce crime odieux.

Des découvertes, des confirmations et des faits très choquants

Lors de l’autopsie, des découvertes troublantes ont été faites concernant le meurtre d’Iris C. En plus des lésions traumatiques visibles sur son visage et son cou, telles que des hématomes et des marques provenant probablement d’objets contondants, le corps de la jeune femme portait également des marques de strangulation causées par l’utilisation d’un lien. Ces détails macabres soulèvent des questions sur les circonstances entourant sa mort. De plus, la présence d’eau dans les poumons d’Iris suggère la possibilité qu’elle ait été encore en vie lorsqu’elle a été jetée dans le cours d’eau où son corps a été retrouvé. Des analyses approfondies sont en cours pour éclaircir ces éléments cruciaux de l’enquête.

Le procureur de la République a révélé ces informations lors d’une conférence de presse, ajoutant une dimension encore plus troublante à ce crime horrible. Les enquêteurs s’emploient à reconstituer les événements et à rassembler toutes les preuves nécessaires pour déterminer avec précision les circonstances de la mort d’Iris et identifier les responsables de cet acte tragique.

Un passé déjà bien chargé

Le principal suspect âgé de 49 ans, dont l’ADN a été retrouvé sous les ongles d’Iris C., avait un passé judiciaire troublant. Il avait déjà été condamné à quatre reprises, dont une en 2015 pour un viol remontant à 2001. Selon le récit d’un policier proche du dossier confié à H24, il l’a violemment traînée au sol, l’a étranglée avec une corde et a commis un acte de viol.

Malgré sa condamnation, il avait été libéré en 2018, mais avec une obligation de suivi socio-psychologique judiciaire en cours, qui devait prendre fin en juillet prochain.

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