Investiture à l’élection présidentielle américaine : Malgré les affaires judiciaires, Trump demeure en tête des sondages

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Selon un récent sondage publié par le New York Times, l’ancien président américain Donald Trump occupe une position dominante dans la course à l’investiture du Parti républicain en vue de l’élection présidentielle de 2024.

Malgré ses déboires judiciaires qui se sont accumulés au cours des derniers mois, sa popularité demeure intacte auprès de sa base électorale.

Lors d’un meeting dans l’Iowa en juillet dernier, Donald Trump s’est amusé en déclarant : « Je suis la première personne inculpée à devenir encore plus populaire. » En effet, bien qu’il soit inculpé dans deux affaires et menacé d’autres inculpations dans deux autres dossiers sensibles, il continue de devancer largement ses concurrents, notamment le gouverneur de Floride Ron DeSantis, qui a accumulé les faux pas dans sa campagne.

Des affaires comme s’il en « pleuvait » et une popularité grandissante

L’ancien président a été inculpé en mars pour des fraudes comptables liées à un paiement visant à faire taire une actrice de films X avant la présidentielle de 2016. Malgré cela, il est toujours en tête des sondages pour l’investiture républicaine, où il reste l’immense favori.

Les déboires judiciaires de Donald Trump se sont accentués ces derniers mois. En mai, il a été condamné par un tribunal civil de New York pour une agression sexuelle remontant à 1996. En juin et juillet, il a été inculpé au niveau fédéral dans l’affaire des archives de la Maison Blanche, où il est accusé d’avoir mis en danger la sécurité nationale en emportant des documents classés « confidentiel » après son départ de la Maison Blanche en 2021.

Malgré ces accusations et condamnations, la popularité de Donald Trump perdure, notamment auprès des classes populaires ouvrières qui se sentent délaissées par les élites gouvernementales. Selon des experts, il a réussi à consolider son soutien en présentant une image de non-conformiste qui donne voix à ceux qui estiment ne pas être entendus par les élites enracinées.

Une chasse aux sorcières selon-lui !

Durant son mandat, Donald Trump a été confronté à deux procès en destitution, mais il a été acquitté dans les deux cas grâce à la majorité républicaine au Sénat. Malgré tout, plusieurs de ses soutiens ont été reconnus coupables et condamnés dans ces affaires, ce qui n’a pas entamé la ferveur de ses partisans.

En janvier, sa société, la Trump Organization, a été condamnée à une amende pour fraudes financières et fiscales, et elle est en attente d’un autre procès au civil à l’automne.

De plus, une enquête fédérale est en cours concernant ses tentatives présumées de renverser le résultat de l’élection de 2020, ainsi qu’une enquête en Géorgie sur ses pressions supposées pour altérer le résultat de la présidentielle dans cet État du Sud.

Malgré toutes ces accusations, Donald Trump continue de rejeter en bloc toutes les poursuites judiciaires et dénonce une « chasse aux sorcières ». Cette stratégie de communication semble avoir un certain succès, lui permettant de contrôler le récit médiatique autour de son image politique, selon des analystes politiques.

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