Interview Emmanuel Macron l’essentiel : Ukraine, impôt, Élisabeth Borne

Après une journée bien remplie dont l’événement « Choose France« , Emmanuel Macron c’est exprimé, lors de son interview chez nos confrères de TF1, sur la guerre en Ukraine, la réforme des retraites et aussi sur une baisse d’impôts de 2 milliards d’impôts pour les ménages.

C’est un fait, Emmanuel Macron cherche « par tous les moyens dont il dispose » à tourner la page de la réforme des retraites. Multipliant les prises de parole ces derniers jours et les déplacements en province, le chef de l’État c’est exprimé devant les caméras de TF1 au journal de 20h00. Alors qu’il peine à convaincre et notamment l’opposition, https://www.https://www.www.h24media.com/.com revient sur cet interview, sur ce qu’il faut retenir, sur les perspectives des mois à venir.

Après avoir été un farouche défenseur de « l’anti escalade » et alors qu’il était dans le « vrai » et aussi sans doute « pour ne pas faire cavalier seul », Emmanuel Macron confirme que la formation des pilotes ukrainiens est possible 

C’est lors de la tournée très « stratégique » de Zelensky (Vatican, Allemagne, France) que le chef de l’État l’a reçu à Paris. Au cours de cette rencontre, Emmanuel Macron à maintenu le soutien de la France à l’Ukraine dans la guerre qui l’oppose à la Russie depuis plus d’un an.

Alors que Zelensky demandait des avions de chasse, Emmanuel Macron c’est engagé pour la livraison de munitions, des missiles et du matériel militaire. L’objectif est de permettre à l’Ukraine de mieux résister et défendre son territoire en menant une contre offensive.

Comme beaucoup on pu le constater « une grève très peu suivi » dans le secteur privé contre la réforme des retraites

Alors qu’on lui demandait comme il pouvait faire pour convaincre les investisseurs étrangers reçu à Versailles dans « l’incontournable » « Choose France« , le chef de l’État c’est montré pragmatique, comme à son habitude. Il a par conséquent « balayé » l’idée reçue qui voudrait que les tensions sociales sujettes aux grèves et autres manifestations, ne viennent endiguer l’élan des investisseurs étrangers. Emmanuel Macron a parlé de « constance » même en « période de contestations ».

« Les investisseurs voient la force de ce qu’on a fait, la constance, c’est-à-dire même quand il y a des contestations, on ne change pas, on ne fait pas tête à queue, on se dit pas d’un seul coup on va augmenter massivement les impôts, on arrête les réformes. On avance et il y a une détermination » a-t-il affirmé.

Quant aux grèves, le chef de l’Etat retient qu’il n’y en a « quasiment pas eu » dans le secteur privé.

« Il y a des grèves. Mais je leur ai dit regardez les chiffres dans le secteur privé, tous vos collègues, ils n’ont quasiment pas eu de grève. (…) On voudrait généraliser les choses au pays, mais moi je regarde nos entreprises privées il y a eu très peu de grèves, quasiment pas. Il y a eu de la grève dans une partie du secteur public. Il y a eu une opposition dans la rue mais qui s’est faite dans le calme et il y a eu des violences menées par une extrême et des gens qui ne veulent pas de solutions » a-t-il estimé.

Autre point abordé par le chef de l’État Un objectif de 2 milliards d’euros de baisses d’impôts pour les ménages

« Effet d’annonce, suivi d’effet », Emmanuel Macron a également fait remarquer les dernières baisses d’impôts menées par l’Etat, qui se sont « concentrées sur les classes moyennes ». Leur « redonner » du pouvoir d’achat.

“Quand on a baissé la cotisation salariale sur le chômage au premier quinquennat, c’est pour essentiellement ces classes moyennes. Quand on a supprimé la taxe d’habitation, c’est pour les classes moyennes. Quand on a baissé de 4 milliards d’euros l’impôt sur le revenu, ça a été sur les classes moyennes. Quand, en début de ce quinquennat, on a supprimé la redevance audiovisuelle, c’est pour les classes moyennes » a réaffirmé le chef de l’Etat.

Pour tout vous dire, l’objectif final est une baisse de “2 milliards d’impôts pour les ménages”. « Ces 2 milliards, j’ai demandé au gouvernement de me faire des propositions, pour qu’ils se concentrent sur ces classes moyennes. C’est-à-dire les françaises et les français qui travaillent dur, qui veulent bien élever leurs enfants et qui aujourd’hui, parce que le coût de la vie a monté, parce que la dynamique des salaires n’est pas toujours là, ont du mal à boucler la fin du mois” a-t-il déclaré.

En quoi suis-je « méprisant » et pourquoi je serais « méprisant ». Un chef d’État doit prendre des décisions qui, parfois, vont à l’encontre de l’opinion public. 

« Si certains voit du mépris dans mon comportement, ce n’est pas une simple remarque. C’est un terme qui est utilisé « pour nuire » par des extrêmes qui « abusent » d’une situation. En disant cela on ne cherche pas uniquement à me « blesser » on « provoque » les institutions. Mais jusqu’à preuve du contraire, jamais personne n’est venu me voir en me disant « vous êtes méprisant ».

“Je récuse (ce terme) parce qu’on ne va pas au contact comme je vais depuis que je suis engagé dans la vie politique, lorsque l’on a du mépris pour les gens. Et je vais vous dire, quand on a du mépris, on s’en fiche. Le vrai mépris, c’est de mentir aux gens. (…) J’ai toujours dit aux françaises et aux français la vérité, celle à laquelle je croyais, avec sincérité ” a-t-il déclaré.

Il défend la « force, la détermination et le courage » d’Élisabeth Borne

Un an ! cela fait maintenant un an que la Première ministre est en poste. Depuis le 16 mai 2022, elle est à Matignon et entant bien le rester. Emmanuel Macron c’est montré plein d’éloges en saluant sa « force, sa détermination et son courage ».

« Je suis très fier d’avoir nommé Élisabeth Borne il y a un an. (…) (Elle) a fait passer nombre de textes de loi qui étaient difficiles pour les énergies renouvelables, pour le nucléaire, pour réformer l’assurance chômage, pour les retraites, des textes financiers importants aussi. (…) Elle continue d’agir et à mes côtés, Elisabeth Borne travaille avec force, détermination et courage » a-t-il souligné.