Les conséquences de cette catastrophe sont dévastatrices, s’étendant sur une distance de plus de 120 kilomètres en aval. Les autorités signalent des dommages graves aux routes de la région, avec la destruction de pas moins de 14 ponts
Dans une vallée isolée du nord-est de l’Inde, les secouristes s’efforcent de localiser de nombreuses personnes portées disparues à la suite de crues soudaines causées par le débordement d’un lac glaciaire himalayen. Les autorités ont signalé que cette tragédie a déjà entraîné la perte d’au moins 40 vies. « Nous avons retrouvé dix-neuf corps », a annoncé V.B. Pathak, le haut fonctionnaire de l’État du Sikkim, à l’AFP. Parallèlement, Shama Parveen, magistrat de district dans le Bengale occidental voisin, a fait état de la découverte de 21 autres corps au cours des trois derniers jours.
La zone touchée, située près de la frontière avec le Népal et la Chine, est une région montagneuse isolée de l’Himalaya. Le lac Lhonak, qui a débordé mercredi, se trouve au pied d’un glacier proche du Kangchenjunga, le troisième plus haut sommet du monde. Une énorme vague d’eau s’est déversée dans une rivière déjà gonflée par les pluies de mousson, endommageant un barrage, emportant des habitations et détruisant plusieurs ponts, provoquant ainsi d’importantes destructions, selon le gouvernement du Sikkim. Les dégâts s’étendent sur plus de 120 kilomètres en aval, causant des dommages considérables aux routes de la région, avec la perte de 14 ponts, d’après les autorités.
Le Premier ministre indien, Narendra Modi, a promis de fournir « tout le soutien possible » aux populations touchées par cette catastrophe.
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