Une maison en feu à Charly-Sur-Marne cause de la mort d’une famille de 8 personnes. Malgré l’intervention très rapide des pompiers, les victimes n’ont pas pu être sauvé. Une femme et cinq enfants ont péri dans le sinistre

Dans la nuit de dimanche à lundi une famille c’est retrouvée en proie aux flammes dans une maison à Charly-sur-Marne, dans l’Aisne d’après la gendarmerie et les pompiers de ce département. Et malgré l’intervention immédiate d’un pompier du même village et donc sur place, seul le père à pu être sauvé. Huit personnes sont mortes dont 7 enfants, c’est juste impensable.

C’est un feu de maison qui est à l’origine de ce drame

Un peu avant 1 heure du matin, l’alerte est donnée. Les pompiers doivent intervenir pour un feu de maison. Il s’agit d’une maison mitoyenne avec un pavillon de deux étages à Charly-sur-Marne d’après le SDIS de l’Aisne.

L’intervention rapide d’un pompier, qui habite à proximité, dans la même rue, permet l’évacuation rapide du père. Il indique que sa femme et les enfants dorment à l’étage. Arrivent ensuite rapidement d’autres pompiers sur les lieux de l’incendie. Les soldats du feu parviennent à extraire 7 personnes, mais c’est peine perdue. Ils ne parviendrons pas à les réanimer malgré tous leurs efforts.

Ce n’est pas moins de 80 sapeurs-pompiers de 16 centres de secours de l’Aisne qui sont sur place. On compte également 48 véhicules et 3 véhicules des services médicaux d’urgence réanimation. Soissons, Château-Thierry, Meaux, l’Aisne et la Seine-Marne se sont mobiliser pour tenter de sauver des victimes innocentes.

Et là ou le drame fait encore plus mal c’est à la découverte de “l’identité” des victimes : une famille de 8 personnes composée d’un couple et 7 enfants issus d’une famille recomposée. Et l’âge de ces personnes montre à quel point il est difficile d’en parler : la mère est âgée de 40 ans, aux dires du lieutenant colonel, est morte. 5 filles et 2 garçons dont l’âge restera à jamais gravé dans cette tragédie : 2 ans, 3 ans, 4 ans, 10 ans, 12 ans et 14 ans sont décédés dans l’incendie.

Et maintenant, que faire face à ce drame

Le père, qui est le seul rescapé, est gravement brûlé et il est actuellement à l’hôpital de Château-Thierry situé dans la ville du même nom. Les soins qu’il lui sont prodigués seront de nature à guérir ses blessures, mais l’après semble encore bien plus difficile à affronter. Son pronostic vital n’est pas engagé, selon nos informations, mais il reste sous étroite surveillance médicale.

Il ne reste que les murs de la maison

Le récit des pompiers est assez glaçant, car le feu c’est propagé rapidement dans la maison, ne laissant aucune chance aux occupants. Le sol, un plancher situé au deuxième étage, était impraticable ce qui à rendu impossible l’intervention des pompiers et, par conséquent, de sauver la mère et les enfants. D’autant que les volets électriques ont fortement compliqué l’accès à l’habitation.

Ce n’est qu’après plusieurs heures de travail actif que l’incendie a pu être maitrisé. Mais il ne reste plus rien et le lieutenant colonel du SDIS de l’Aisne, Jean-Claude Ouguel confirme qu’il ne reste que les murs noircis par les flammes et la fumée.

Si la maison juste à côté déplore quelques dégâts, ils ne sont “fort heureusement” que matériel. Seul deux personnes ont été relogé et l’on comprend aisément qu’une cellule médico-psychologique ait été mise en place sur les lieux du drame.

S’agit-il ou non d’un incident domestique ?

A ce stade de l’enquête en cours rien ne permet de l’affirmer à 100%. Mais il semblerait tout même que la piste de l’accident domestique soit privilégié. En effet un sèche-linge aurait pris feu au rez-de-chaussée selon nos sources judiciaires.

La famille dors à l’étage, mais le père, sentant la fumée, ne peut que constater le sinistre. Il appel alors les pompiers mais ne peut rejoindre sa femme et ses enfants restés bloqués à l’étage. L’escalier étant devenu impraticable.

Mais des investigations sont toujours en cours pour “confirmer l’origine de l’incendie”, tient à rappeler Jean-Claude Ougel. D’autre part une enquête judicaire vient d’être ouverte.