Dans le cadre de l’enquête sur l’incendie de quatre véhicules de police à Cavaillon, deux hommes ont été placés en détention provisoire, a annoncé ce lundi 14 octobre Florence Galtier, procureure de la République à Avignon
Une attaque en pleine nuit
L’incident remonte à la nuit du mardi 8 au mercredi 9 octobre, aux alentours de 5 heures du matin. Quatre voitures de police, dont trois sérigraphiées et une banalisée, ont été prises pour cible et incendiées. « Heureusement, aucun blessé n’est à déplorer, bien que des dégâts mineurs aient été constatés sur les façades avoisinantes », a précisé Florence Galtier lors d’une conférence de presse le jour-même.
Des policiers sous le choc
Les policiers présents au moment des faits ont été « profondément choqués », selon Grégory Lorient, adjoint départemental du syndicat Alliance Police. « Ils ont vécu un véritable moment de terreur », a-t-il ajouté. La procureure avait alors affirmé que « tous les moyens sont mis en œuvre pour identifier et arrêter les responsables dans les plus brefs délais ».
Une possible vengeance contre les forces de l’ordre
Cet acte criminel pourrait être une forme de représailles contre les actions menées par la police dans la lutte contre le trafic de stupéfiants à Cavaillon. Le préfet du Vaucluse a en effet souligné que l’incident s’est produit alors que les forces de l’ordre intensifiaient leurs interventions contre le trafic de drogue. Emmanuel Desjars de Keranrouë, directeur interdépartemental de la police nationale, a ajouté que cet acte est « très probablement une réponse aux récentes opérations de police », dont une action d’envergure baptisée « place nette ».
L’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances exactes de cet incendie et identifier d’éventuels complices.