Le placement en détention provisoire d’un policier, accusé d’avoir violemment agressé un jeune homme lors des émeutes, a déclenché un mouvement de protestation au sein des commissariats.
La cour d’appel d’Aix-en-Provence a annoncé que l’appel formé par le policier marseillais, contestant cette mesure, serait examiné le 3 août. Cette décision intervient après des remarques polémiques émises par le patron de la police.
Les autorités judiciaires ont rappelé que seule l’autorité judiciaire a le pouvoir de qualifier les faits et de mener les enquêtes de manière impartiale, sans subir de pressions extérieures. Elles ont également souligné que, dans un État de droit, la contestation d’une décision de justice doit se faire par l’exercice des voies de recours appropriées.
Le président du tribunal judiciaire de Marseille a également exprimé son appel à la mesure afin que les investigations nécessaires puissent être menées en toute impartialité et à l’abri des influences externes.
Quatre fonctionnaires de la brigade anticriminalité, soupçonnés d’avoir roué de coups un jeune homme en marge des émeutes début juillet dans la deuxième ville de France, ont été mis en examen. L’un d’eux a été placé en détention provisoire, suscitant la colère des syndicats et entraînant un mouvement de protestation au sein des commissariats marseillais.
La déclaration du directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Veaux, affirmant qu’un policier n’a pas sa place en prison avant un éventuel procès, a provoqué une vive polémique.
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