Meurtre de Louise en Essonne : une mère et son fils placés en garde à vue, l’enquête se poursuit

L’enquête sur le meurtre de Louise, une collégienne de 11 ans retrouvée morte dans la nuit du 7 au 8 février à Épinay-sur-Orge (Essonne), a connu un nouveau tournant ce lundi 10 février. Deux personnes, un homme de 23 ans et sa mère de 55 ans, ont été interpellées à Rouen avant d’être placées en garde à vue, a annoncé le parquet d’Évry.

Le jeune homme est suspecté de meurtre sur mineure de moins de 15 ans, tandis que sa mère est poursuivie pour non-dénonciation de crime. Les gardes à vue, qui se déroulent au commissariat de Versailles – où est basée la police judiciaire chargée de l’enquête – peuvent durer jusqu’à 48 heures.

Des éléments matériels clés pour l’enquête
Un objet susceptible d’appartenir à l’un des suspects a été découvert lors d’une battue organisée dimanche après-midi. Des vérifications sont en cours pour évaluer son lien potentiel avec le crime, a précisé le parquet. Par ailleurs, le téléphone de Louise a été retrouvé dans la nuit de vendredi à samedi, confirmant des informations de LCI.

Le corps de la jeune fille, disparue à la sortie du collège André Maurois d’Épinay-sur-Orge, avait été retrouvé vers 2h30 samedi dans le bois des Templiers à Longjumeau.

Des antécédents et des vérifications en cours
Le jeune homme est déjà connu des services de police pour des délits mineurs, selon des sources proches de l’enquête. Avant cette nouvelle interpellation, un couple d’une vingtaine d’années avait brièvement été placé en garde à vue samedi, avant d’être relâché.

La collégienne de 11 ans présentait de multiples blessures infligées par une arme blanche, selon les premiers résultats de l’autopsie

L’émotion reste vive à Épinay-sur-Orge (Essonne) après la découverte tragique du corps de Louise, 11 ans, retrouvée sans vie dans la nuit du 7 au 8 février, au cœur du bois des Templiers. L’autopsie réalisée sur la jeune victime a livré ses premières conclusions : selon le parquet d’Évry, la fillette présentait de très nombreuses plaies causées par un objet tranchant, touchant des zones vitales.

Une disparition rapide, une mobilisation massive
Louise avait disparu le vendredi 7 février, aux alentours de 15 heures, à la sortie du collège André-Maurois. Immédiatement alertées, les forces de l’ordre avaient mobilisé plus de 120 policiers pour ratisser la zone. Malheureusement, leurs efforts ont conduit à une découverte macabre quelques heures plus tard.

Une enquête en cours et des zones d’ombre
Le parquet d’Évry a rapidement ouvert une enquête pour meurtre sur mineure de moins de 15 ans. Malgré des recherches intensives, l’arme du crime n’a pas encore été retrouvée, selon une source proche de l’enquête citée par H24 MEDIA. Les investigations se poursuivent pour identifier le ou les responsables de cet acte atroce.

Des mesures de sécurité renforcées
Face à l’inquiétude des familles, un dispositif de sécurité a été déployé dès le lundi 10 février, notamment aux abords des trajets scolaires reliant les villes de Longjumeau et d’Épinay-sur-Orge. Les lycées de la région sont également concernés par ces mesures préventives.

Un accompagnement psychologique pour les élèves
Le rectorat a mis en place un dispositif d’écoute psychologique au sein du collège André-Maurois pour soutenir les camarades de classe de Louise, ainsi que les enseignants bouleversés par ce drame.