Volodymyr Zelensky Quitte les États-Unis sans assurance financière cruciale
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, est reparti des États-Unis sans l’assurance attendue d’un soutien financier renouvelé pour son pays en guerre. Malgré des signaux “positifs” perçus du Congrès américain, aucune garantie concrète n’a été obtenue, soulevant des interrogations sur l’issue de cette visite présidentielle.
Divisions Politiques et incertitudes financières
Le déplacement de Zelensky, destiné à sécuriser un soutien financier crucial, a été entravé par les divisions au sein de la classe politique américaine. Les échanges avec le président Joe Biden et le chef républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, n’ont pas abouti à une garantie de financement pour l’Ukraine en guerre.
Bien que Zelensky ait affirmé avoir reçu des signaux “plus que positifs”, il reste en attente de résultats concrets sur l’enveloppe de 61 milliards de dollars destinée à son pays. Les dissensions politiques aux États-Unis persistent malgré les besoins financiers urgents de l’Ukraine, engagée dans un conflit avec la Russie.
La pression de Joe Biden et le scepticisme républicain
Joe Biden a vivement critiqué les élus républicains qui entravent sa demande d’une rallonge de 61 milliards de dollars pour Kiev, mettant en garde contre le jugement sévère de l’Histoire envers ceux qui “tournent le dos à la cause de la liberté”. Cependant, le scepticisme persiste au sein des républicains, qui lient leur soutien à une révision majeure de la politique d’immigration américaine.
La situation militaire en Ukraine suscite également des inquiétudes, avec un constat d’impasse déclaré par le chef d’état-major de l’armée ukrainienne. Malgré les promesses d’une contre-offensive ukrainienne cet été, le conflit semble dans l’impasse, alimentant le scepticisme des élus républicains américains quant à l’efficacité de l’aide financière.
Ultimatum financier et enjeux électoraux
Les États-Unis font face à une échéance financière critique, avec la possibilité d’être “à court d’argent” d’ici la fin de l’année si aucun accord n’est conclu d’ici les vacances parlementaires. Les républicains conditionnent leur soutien financier à une exigence de longue date: un durcissement majeur de la politique d’immigration, mettant ainsi l’aide à l’Ukraine “en otage”, selon les dires de Joe Biden. Alors que les démocrates soutiennent la rallonge, la situation soulève des tensions politiques à un an de l’élection présidentielle.
Dans l’Actualité
Quatre migrants, dont un enfant de 2 ans, trouvent la mort en essayant de traverser la Manche