Tensions diplomatiques : Trump accuse Zelensky et relance le débat sur la guerre en Ukraine

Alors que les États-Unis reprennent des discussions avec la Russie, Donald Trump a vivement critiqué le président ukrainien Volodymyr Zelensky, l’accusant d’être un “dictateur sans élections” et d’avoir mené l’Ukraine dans une guerre “inutile”.

Des attaques virulentes contre Zelensky

Sur son réseau Truth Social, l’ancien président américain a fustigé la gestion du conflit par son homologue ukrainien. Il estime que Zelensky a fait un “travail épouvantable”, que l’Ukraine est “brisée” et que “des millions de personnes sont mortes inutilement”. Il a également dénoncé l’absence d’élections en Ukraine depuis le début de l’invasion russe en février 2022, affirmant que Zelensky “refuse de tenir des élections” malgré l’expiration prévue de son mandat en mai 2024.

En réponse, le président ukrainien a rejeté ces accusations, affirmant que Trump était influencé par “un espace de désinformation russe”.

Un contexte de guerre et d’aides financières contestées

Trump a poursuivi ses critiques en minimisant le rôle de Zelensky dans la guerre. Il affirme qu’un “comédien au succès modeste” a convaincu les États-Unis de dépenser 350 milliards de dollars dans un conflit qui “ne pouvait pas être gagné”.

L’Institut économique IfW Kiel évalue cependant l’aide américaine à l’Ukraine à 114,2 milliards de dollars depuis 2022. Trump a également déclaré que la moitié de cette aide avait “disparu”, une affirmation qui n’a pas été étayée par des preuves.

Un enjeu diplomatique crucial

Ces déclarations surviennent au lendemain d’une réunion entre les chefs de la diplomatie américaine et russe à Ryad, où Trump a affirmé que les États-Unis “négociaient avec succès une fin de la guerre avec la Russie”. Il a insisté sur le fait que seul “Trump et son administration” pouvaient mettre un terme au conflit.

Ces prises de position soulignent la fracture grandissante entre les soutiens de l’Ukraine et ceux prônant une approche plus conciliante envers la Russie. L’Europe, de son côté, cherche toujours à peser dans les négociations.