Vives réactions après les déclarations de Donald Trump sur Gaza
Les propos du président américain Donald Trump sur une éventuelle prise de contrôle de la bande de Gaza par les États-Unis et le déplacement de sa population continuent de susciter une vague d’indignation à l’international.
Un projet controversé
Lors d’une rencontre avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, Donald Trump a affirmé vouloir « prendre le contrôle » de Gaza et en faire « la Côte d’Azur du Moyen-Orient ». Il a évoqué un projet « à long terme » visant à « aplanir la zone », « se débarrasser des bâtiments détruits » et déplacer la population vers d’autres pays. Déjà, fin janvier, il avait suscité la controverse en suggérant d’ »évacuer » les Gazaouis vers la Jordanie et l’Égypte, une proposition catégoriquement rejetée par ces États.
Indignation internationale
De nombreuses voix se sont élevées contre ces déclarations, dénonçant un projet dangereux pour la stabilité régionale.
- La France a vivement réagi, jugeant ces propos « dangereux pour la stabilité et le processus de paix ». Le ministère des Affaires étrangères a rappelé son attachement à la solution à deux États et s’est opposé à tout déplacement forcé des Palestiniens, qui constituerait « une violation grave du droit international ».
- L’Allemagne a rappelé que « Gaza appartient aux Palestiniens » et qu’elle devait faire partie d’un futur État palestinien aux côtés de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est.
- Le Royaume-Uni a insisté sur le droit des Palestiniens à « vivre et prospérer » dans leurs territoires.
- L’ONU a qualifié les déclarations de Trump de « très surprenantes », tandis que le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a jugé la proposition « incompréhensible ».
- L’Arabie saoudite et la Turquie ont également rejeté ces déclarations, réaffirmant leur soutien à un État palestinien indépendant.
Soutien d’Israël et condamnation du Hamas
Alors que le Hamas a dénoncé un plan « raciste » aligné sur les positions de l’extrême droite israélienne, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a, lui, salué une idée qui « pourrait changer l’Histoire ». Il a qualifié Donald Trump de « meilleur ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison Blanche ».
Face à cette polémique, la question du statut de Gaza reste plus que jamais au cœur des tensions internationales, et l’avenir du territoire demeure incertain.
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