La grève des transport s’annonce sévère. Clément Beaune s’attend à un jeudi noir et conseille, à ceux qui le peuvent, à télétravailler et à éviter tous déplacements. Tout le monde prévoit un « black-out » des moyens de transport. Avec le risque accrue pour les usagers de connaître des « galères » à répétitions
Le ministre délégué aux transport Clément Beaume ne se fait aucune illusion et il avertit ses concitoyens sur les risques plus que probant d’un jeudi noir. Il demande à chacun de « prévoir le pire » et, dans la mesure du possible, d’éviter tous déplacements avec en ligne de mire l’Île-de-France mais également l’hexagone. La SNCF et la RATP donneront leurs prévisions de trafic à partir de mardi soir, ajouta-t-il lors de son allocution sur France 2.
Il est souhaitable que cela ne dure pas, a-t-il poursuivi, avouant qu’il était incapable de prévoir l’impact d’une reconduction du mouvement. Si de nouvelles actions sont engagées, elles pourraient avoir de lourdes conséquence sur les départs des prochaines vacances de février et notamment pour les stations de ski.
Vers une pénurie d’essence
Le ministre délégué a tenu à rappeler qu’il avait demandé aux directions des entreprises de transport d’avoir un travail de réflexion avec les organisations syndicales » pour « accompagner la réforme » des retraites en abordant « l’usure au travail, la pénibilité, les déroulements de carrière », afin de « faire baisser la tension dans les prochains jours ». Hors il n’est pas certain que cela suffise.
Dans cette défense de la réforme, Clément Beaune à tenu à rappeler qu’il n’était pas nécessaire de ce précipiter dans les stations pour faire le plein. Aucune mesure de restriction n’est pour l’instant envisagée et les raffineries ne sont pas bloquées.
