Gérard Depardieu condamné pour agressions sexuelles : 18 mois de prison avec sursis
Le tribunal judiciaire de Paris a rendu son verdict ce mardi 13 mai : Gérard Depardieu a été reconnu coupable d’agressions sexuelles sur deux femmes, survenues en 2021 lors du tournage du film Les Volets Verts. L’acteur a été condamné à 18 mois de prison avec sursis, assortis d’une obligation de soins psychologiques, d’une inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles, et d’une privation de ses droits d’éligibilité. Il devra également verser 30 000 euros de dommages et intérêts, soit 1 000 euros à chacune des plaignantes au titre de la “victimisation secondaire”, ainsi que des frais de justice. Son avocat, Me Jérémie Assous, a annoncé son intention de faire appel.
Un procès tendu et des débats houleux
Lors du procès, le parquet avait requis 18 mois de prison avec sursis probatoire de trois ans, assorti d’une amende de 20 000 euros, estimant que les gestes dénoncés étaient “intentionnels”. Les audiences ont été marquées par une atmosphère électrique. Le tribunal a relevé la “dureté excessive” des débats envers les parties civiles, rappelant que certaines invectives de la défense allaient “au-delà des contraintes nécessaires à la manifestation de la vérité”. Me Assous avait notamment lancé à l’une des plaignantes : “On ne vous croit pas” et à une avocate : “C’est insupportable de vous entendre, déjà votre voix, c’est dur alors…”
Depardieu, pour sa part, a nié toute intention malveillante. À la barre, il a affirmé : “Je ne vois pas pourquoi je m’amuserais à peloter une femme, des fesses, des seins, je ne suis pas un frotteur dans le métro.” Il a cependant reconnu avoir touché l’une des plaignantes, Amélie (prénom d’emprunt), en affirmant que c’était pour se “retenir” ou lui “passer un savon”, ce qu’il n’avait jamais reconnu pendant l’enquête. Il a aussi déclaré ne pas savoir précisément ce qu’est une agression sexuelle.
Des témoignages jugés crédibles
Le tribunal a fondé sa décision sur les déclarations “constantes, réitérées et circonstanciées” des plaignantes, ainsi que sur les “dépositions cohérentes des témoins directs”. À l’inverse, il a pointé “les incohérences dans l’évolution des déclarations” de l’acteur. Le président de la 10e chambre a également pris en compte “l’âge du prévenu, son état de santé dégradé, et son positionnement sur les faits, qu’il conteste, ne semblant pas avoir appréhendé la notion de consentement”.
Le traumatisme subi par Amélie a été “objectivé”, selon les termes du jugement. Elle s’est dite “très émue, très satisfaite de cette décision”, ajoutant : “C’est pour moi une victoire, une grande avancée, un pas en avant. La justice a été rendue, j’ai l’impression.”
“La fin de l’impunité”
L’avocate d’Amélie, Me Carine Durrieu Diebolt, a salué une “belle décision” : “C’est la victoire de deux femmes sur un tournage, mais aussi de toutes les femmes derrière ce procès. Aujourd’hui, j’espère que c’est la fin de l’impunité d’un artiste dans le milieu du cinéma.”
Si la défense critique une décision qu’elle juge injustifiée, pour les victimes, cette condamnation envoie un signal fort : celui d’une prise de conscience, dans le monde du cinéma comme dans la société, quant à la nécessité de protéger la parole des femmes.
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