Trump et Netanyahu discutent d’un nouveau cessez-le-feu à Gaza pour libérer les otages

Lundi 7 avril, Donald Trump et Benyamin Netanyahu ont annoncé qu’ils travaillaient à un nouvel accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, avec pour objectif prioritaire la libération des derniers otages détenus par le Hamas. À l’issue de leur rencontre à la Maison Blanche, le Premier ministre israélien a affirmé : « Nous espérons aboutir à un accord réussi. Notre détermination est totale pour faire sortir tous les otages. »

Le président américain a abondé dans ce sens, déclarant : « Nous faisons tout notre possible. Un nouveau cessez-le-feu est à l’étude, nous verrons ce qu’il en ressortira. » Avant cet entretien, Netanyahu avait rencontré l’émissaire spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff.

Une reprise des combats sur fond de trêve brisée

Cette initiative intervient alors que l’armée israélienne a relancé son offensive sur Gaza le 18 mars, rompant une trêve fragile qui avait permis la libération de 33 otages israéliens – dont huit retrouvés morts – en échange de celle d’environ 1 800 Palestiniens détenus.

Malgré l’opposition de nombreuses familles d’otages, le gouvernement israélien continue de privilégier la pression militaire, considérée comme le seul levier pour contraindre le Hamas à relâcher les captifs. Selon l’armée israélienne, 58 otages seraient toujours retenus dans l’enclave palestinienne, dont 34 seraient morts.

Trump relance l’idée d’un contrôle international sur Gaza

Donald Trump a également ravivé la controverse en évoquant de nouveau l’hypothèse d’un contrôle américain sur Gaza. « C’est un bien immobilier stratégique. Avoir les États-Unis comme force de paix serait une bonne chose », a-t-il estimé, suggérant même le déplacement des Palestiniens vers d’autres pays, une idée vivement critiquée par plusieurs capitales, notamment Le Caire et Amman.

Début février, l’ancien président américain avait déjà provoqué un tollé en proposant que Gaza soit transformée en « Riviera du Moyen-Orient » grâce à une reconstruction américaine, impliquant le transfert de sa population vers l’Égypte ou la Jordanie — une option immédiatement rejetée par les pays concernés.