Vendredi dernier, l’armée israélienne a admis que trois otages israéliens avaient été tués « par erreur » par des soldats opérant dans la bande de Gaza. Ces otages, identifiés à tort comme une « menace » lors de combats à Choujaiya, ont été abattus par erreur, selon le porte-parole de l’armée, Daniel Hagari. Il a également déclaré que les otages s’étaient « soit échappés ou ont été abandonnés » par leurs geôliers, et une enquête transparente a été promise.
Les victimes ont été identifiées comme Yotam Haïm et Samer al-Talalka, enlevés au kibboutz Nir Am lors de l’attaque meurtrière du Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre. Le nom du troisième otage tué n’a pas été divulgué à la demande de la famille, et les corps ont été rapatriés en Israël.
L’armée a exprimé ses « profonds regrets » aux familles des victimes, soulignant que ces décès ont eu lieu « dans une zone de combat active » où les soldats sont engagés dans une « bataille continue depuis plusieurs jours » contre les combattants du Hamas.
Ces tragiques événements portent à 22 le nombre d’otages dont la mort a été confirmée par l’armée parmi les quelque 250 personnes emmenées de force par le Hamas dans la bande de Gaza le 7 octobre. Sur ce nombre, 110 otages ont été libérés, tandis que 129, dont trois Français, demeurent captifs sans confirmation de leur état actuel.
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