Découverte d’une bombe près de la Gare du Nord : retour progressif à la normale après une journée de chaos

Un vestige de la Seconde Guerre mondiale paralyse le trafic ferroviaire

Vendredi 7 mars, lors de travaux sur les voies à Saint-Denis, une bombe de la Seconde Guerre mondiale d’un mètre de long et contenant 200 kg d’explosifs a été découverte. Par mesure de sécurité, la circulation des trains a été totalement interrompue au départ et à l’arrivée de la Gare du Nord, affectant TGV, Eurostar, RER et Transilien. Au total, près de 500 trains et 600 000 voyageurs ont été impactés.

Opération de déminage réussie et levée des restrictions

L’opération de déminage, menée avec précaution, s’est achevée dans l’après-midi, permettant la levée progressive des restrictions. Philippe Tabarot, ministre des Transports, a annoncé la réouverture immédiate de l’autoroute A1 et une reprise graduelle du trafic ferroviaire dès 18h. La SNCF prévoit un retour quasi normal des circulations d’ici 20h.

Conséquences et mesures compensatoires

L’interruption soudaine du trafic a entraîné des perturbations majeures : tous les Eurostar ont été annulés, et les bus vers des destinations comme Bruxelles et Londres ont été pris d’assaut. Eurostar a annoncé le remboursement ou la reprogrammation des billets pour les passagers affectés, avec des trains supplémentaires prévus pour le samedi 8 mars afin d’absorber le surplus de voyageurs.

Un incident qui relance la question de la sécurité des infrastructures

Cet événement exceptionnel a mis en lumière la vulnérabilité des grands axes ferroviaires face à la découverte d’engins historiques. Le ministre des Transports a évoqué la nécessité de renforcer les procédures de contrôle lors des travaux sur les voies, tout en saluant l’efficacité des équipes de déminage et des services de transport pour leur réactivité face à cette situation inédite.

Grâce à cette mobilisation, la situation devrait se normaliser dans la soirée, permettant aux voyageurs de reprendre progressivement leurs trajets.