Fusillade mortelle à Poitiers : un suspect se rend à la police
Une fusillade survenue dans le quartier des Couronneries à Poitiers, le soir du 31 octobre, a causé la mort d’un adolescent de 15 ans et blessé quatre autres mineurs. Ce mardi 5 novembre, le parquet a annoncé qu’un suspect s’est rendu aux autorités à Paris, où il a été placé en garde à vue. Selon le procureur de Poitiers, Cyril Lacombe, des vérifications sont en cours pour établir formellement l’identité de cet individu et confirmer s’il est bien la personne recherchée dans le cadre de cette enquête.
La fusillade, survenue près d’un restaurant kebab lors d’une soirée Halloween qui avait attiré de nombreux jeunes, a laissé un adolescent grièvement blessé à la tête, qui a succombé à ses blessures le 2 novembre. Le procureur de la République de Poitiers a précisé qu’une enquête pour assassinat et tentatives d’assassinats avait été ouverte.
Contexte et recherches : un suspect sous contrôle judiciaire
Le suspect recherché, sous contrôle judiciaire pour une affaire d’armes en lien avec Marseille, aurait été impliqué dans le trafic de stupéfiants dans le quartier des Couronneries, selon des informations du Parisien. Une perquisition effectuée dans un logement qu’il aurait fréquenté a permis la saisie de munitions correspondant à celles retrouvées sur les lieux de la fusillade ainsi que de pièces d’une arme démontée, selon les informations communiquées par le parquet.
Clarification des faits : réactions et démentis
Les premières informations avaient évoqué une rixe entre bandes rivales, une hypothèse avancée par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Toutefois, les autorités locales ont rectifié, précisant que seuls quelques individus avaient été impliqués dans de brèves échauffourées et que les forces de l’ordre avaient rapidement rétabli le calme.
L’adolescent tué n’avait aucun lien avec des activités illicites, a souligné l’avocate de sa mère, Me Yasmina Djoudi, déplorant les amalgames faits autour de ce drame. La maire de Poitiers, Léonore Moncond’huy, a réaffirmé cette position, appelant le ministre de l’Intérieur à clarifier les faits pour éviter toute confusion.