Dans un message vidéo de revendication diffusé sur les réseaux sociaux peu après l’attaque, un homme se présentant comme l’assaillant a affirmé avoir été inspiré par l’État islamique
Le groupe État islamique (EI) a revendiqué la responsabilité de la fusillade survenue à Bruxelles le mardi 17 octobre, au cours de laquelle deux ressortissants suédois ont perdu la vie. L’EI a déclaré que cette attaque visait la Suède en raison de son engagement au sein d’une coalition mondiale luttant contre les jihadistes. L’organisation a publié un communiqué sur Amaq, son organe de presse, annonçant que “un combattant de l’État islamique avait mené une attaque contre des ressortissants suédois lundi”.
L’enquête concernant le profil du suspect progresse
Cet homme radicalisé, soupçonné d’avoir tué deux Suédois le lundi 16 octobre au soir et abattu par la police le mardi matin à Bruxelles, avait déjà purgé une peine de prison en Suède entre 2012 et 2014, selon l’office suédois des migrations. Le procureur fédéral de Belgique, Frédéric Van Leeuw, avait également évoqué l’hypothèse d’un “loup solitaire” comme la plus plausible. À ce stade, il n’existe “aucune indication sur un réseau” à l’origine de cette attaque terroriste, a affirmé le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne.
Une minute de silence a été observée au Parlement européen
Les députés des 27 pays membres de l’UE, réunis en séance plénière à Strasbourg, se sont levés pour une minute de silence en hommage aux victimes de l’attentat survenu à Bruxelles lundi soir.
Les mesures de sécurité demeurent en place à Bruxelles
Le centre de crise belge a annoncé dans un tweet publié mardi matin que “les mesures de sécurité restent actuellement en vigueur, avec une vigilance accrue et une présence policière visible renforcée”. Ces mesures seront réévaluées au cours de la journée.
L’assaillant était en situation irrégulière en Belgique
Selon le ministre belge de la Justice, Vincent Van Quickenborne, le suspect de l’attentat à Bruxelles était un Tunisien âgé de 45 ans qui avait demandé l’asile en Belgique en novembre 2019. À ce jour, il n’y avait aucune information concrète concernant sa radicalisation selon nos services.
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