Température : Selon Météo-France, la France a vécu son deuxième mois de juin le plus chaud

Juin 2023 a été marqué par un événement climatique significatif en France. Selon Météo-France, ce mois a été le deuxième mois de juin le plus chaud jamais enregistré dans le pays depuis le début des relevés en 1900, se classant juste derrière le mois de juin 2003.

Cette tendance à la chaleur exceptionnelle s’est également observée à l’échelle mondiale, avec des températures moyennes mondiales enregistrées début juin qui ont été les plus élevées jamais enregistrées pour cette période, selon le service européen Copernicus.

Météo-France a souligné que le mois de juin 2023 a été marqué par une chaleur remarquable, notamment dans la moitié nord de la France, tandis que des épisodes orageux ont frappé le sud du pays.

Au cours de ce mois, les températures, tant les minimales que les maximales, sont demeurées très douces sur l’ensemble du territoire français, sans toutefois connaître de véritable vague de chaleur. La température moyenne en France en juin 2023 s’est élevée à 21,6°C, comparée à 22,4°C enregistrés en juin 2003, selon les précisions fournies par Météo-France à l’AFP.

Le mois dernier a été marqué par une activité orageuse significative.

Selon le bilan provisoire de Météo-France, juin 2023 s’est classé comme le deuxième mois de juin le plus foudroyé sur la période de 1997 à 2023, se plaçant juste derrière juin 2022. Les données indiquent qu’il y a eu deux fois plus d’impacts de foudre que la moyenne jusqu’au 28 juin.

En ce qui concerne les précipitations, la moyenne pluviométrique devrait se situer près de la normale pour le mois de juin, mais la situation a été contrastée d’une région à l’autre, comme l’ont souligné les experts de Météo-France. Certaines régions, telles que les Hauts-de-France, la Bretagne et l’Alsace, ont connu des cumuls de précipitations nettement inférieurs à la moyenne.

Sur le plan mondial, le service européen Copernicus a rapporté que les températures moyennes mondiales enregistrées en début de mois de juin ont été les plus élevées jamais enregistrées pour cette période.

Des vagues de chaleur intenses, voire extrêmes, ont été observées dans diverses régions, notamment au Texas, au Mexique, en Espagne et dans certaines parties de la Chine. Par ailleurs, le Canada est confronté à une saison des feux de forêt sans précédent. Il reste cependant à confirmer si l’ensemble du mois de juin a établi un nouveau record mondial pour cette période de l’année.

Un autre phénomène marquant ces dernières semaines est la canicule inhabituelle qui affecte actuellement les océans, notamment les eaux de l’Atlantique. L’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) a récemment averti que près de la moitié des océans mondiaux pourraient connaître une forme de canicule marine d’ici la fin de l’été, selon un système de prévision expérimental.

Selon les données de l’observatoire européen Copernicus, le mois de juin a été le plus chaud jamais enregistré à l’échelle mondiale. Ces données, qui remontent à 1950, sont parmi les plus fiables et les plus utilisées au niveau mondial, aux côtés de celles de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).

L’été 2023 se démarque progressivement comme une période exceptionnelle dans l’histoire humaine. Selon l’observatoire du changement climatique Copernicus (C3S) de l’Union européenne, le mois de juin a été le plus chaud jamais enregistré à l’échelle mondiale. Les données de cet observatoire, fiables et utilisées depuis 1950, mettent en évidence un écart de température d’un peu plus de 0,5 degré Celsius par rapport à la moyenne de référence 1991-2020, dépassant ainsi largement le précédent record établi en juin 2019. Les données de Copernicus sont parmi les plus crédibles et les plus utilisées au niveau mondial, aux côtés de celles de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).

Selon Copernicus, les effets combinés du réchauffement climatique et du phénomène El Niño ont conduit à des niveaux de température sans précédent, tant sur les océans que sur les terres.

Bien qu’il soit difficile de prévoir la suite de l’été, les records de températures se succèdent depuis avril à travers le monde, de la Chine à l’Espagne en passant par l’océan Atlantique.

Ces records témoignent directement du dérèglement climatique planétaire, avec les catastrophes qu’il engendre de manière moins prévisible, telles que les incendies de forêt, les sécheresses et les précipitations extrêmes.

Le record de chaleur enregistré en juin 2023 est principalement attribué aux températures extrêmement élevées de la surface océanique, qui constitue environ 70% de la surface de la planète, a expliqué Julien Nicolas, scientifique du C3S, dans une déclaration à l’AFP. En mai, les températures avaient déjà atteint des niveaux records dans l’océan Pacifique en raison du phénomène climatique El Niño. En juin, l’Atlantique nord a également connu des périodes de canicule marine, surprenant de nombreux observateurs par des niveaux de chaleur sans précédent, comme l’a souligné l’expert du C3S.

La tendance à la chaleur continue en juillet, avec le mardi 4 juillet marquant la journée la plus chaude jamais enregistrée à l’échelle mondiale, dépassant largement le record établi la veille, selon des mesures préliminaires effectuées par un observatoire météorologique américain.

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