Le rassemblement syndical a vue son « projet avorter » avant même de pouvoir le mettre en œuvre. La préfecture de police a coupé court en interdisant tous les rassemblements aux abords du Stade de France
Ce n’en est peut-être pas terminé, mais le rassemblement syndical organisé par la CGT ce samedi n’aura pas lieu. Les abords du Stade de France ne devrait pas connaître de perturbation. La préfecture à choisit d’interdire tous les rassemblements aux abords du Stade de France où aura lieu la finale de la Coupe de France. Emmanuel Macron assistera au match.
Entre risque de coupures d’électricité, manifestations intempestives et autres sifflets en tous genres, le match entre Nantes et Toulouse est considéré comme à haut risque par les autorités. Pour pallier à cela, un important dispositif de sécurité sera mis en place pour l’événement.
Le non respect des délais serait la cause de cette décision. Et la distribution de sifflets est interdite lors d’un événement sportif
La préfecture justifie cette interdiction avec des motifs divers dont le principal est : des délais non respectés pour la déclaration d’un rassemblement (trois jours francs) et un risque important de perturbation d’un événement sportif. L’annonce sur les réseaux sociaux d’une distribution de carton rouge et de sifflets a fortement alerté les services de sécurité. D’autant que les sifflets sont interdis au cours des événements sportifs pour ne pas perturber l’arbitrage. L’autre raison, tout aussi perspicace, et la politisation de l’événement.
« On va faire un référé liberté », a aussitôt déclaré Kamel Brahmi, secrétaire général de la CGT de Seine-Saint-Denis, considérant que « la déclaration a été faite en temps et en heure ». « De toute façon, on arrivera pas à étouffer une contestation sociale avec ce type de décisions. »
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