Extension de l’enquête judiciaire sur les violences sexuelles impliquant PPDA à trois nouvelles femmes

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Extension de l’enquête judiciaire sur les violences sexuelles impliquant PPDA

Une enquête judiciaire avait été initiée en décembre 2021 suite à la plainte de Florence Porcel pour viol. Cette enquête, qui cible Patrick Poivre-d’Arvor, vient de s’étendre à trois nouveaux cas. Lancée à la suite de la plainte de Florence Porcel, les deux juges en charge de l’affaire examineront désormais des allégations de viols et d’agressions sexuelles rapportées par trois autres femmes. Deux d’entre elles ont signalé des viols, tandis qu’une a rapporté des agressions sexuelles.

Cette extension de l’enquête intervient alors que la seconde enquête préliminaire sur les allégations de violences sexuelles impliquant Patrick Poivre-d’Arvor vient de se conclure avec le classement sans suite de la plupart des plaintes déposées.

La première enquête préliminaire, ouverte en décembre 2021 par le parquet de Nanterre suite à plusieurs plaintes et témoignages de femmes accusant l’ancien présentateur vedette du JT de TF1, s’était également soldée par un classement sans suite en juin 2021. Elle concernait les allégations de viol formulées par Florence Porcel, la première femme à accuser Patrick Poivre-d’Arvor.

La seconde enquête visait à examiner toutes les plaintes et témoignages autres que ceux de Florence Porcel. Au total, au moins 22 femmes ont été entendues, certaines n’ayant pas porté plainte. Sur ces 22, le parquet a classé 19 plaintes et en a transmis trois aux juges d’instruction saisis depuis décembre 2021.

Malgré le classement sans suite de ces plaintes, Patrick Poivre-d’Arvor reste confronté à des ennuis judiciaires. Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Nanterre en novembre 2021 suite à une nouvelle plainte avec constitution de partie civile de la part de Florence Porcel. Cette dernière affirme avoir été violée en 2004 dans le bureau de la tour de la chaîne et avoir été contrainte à une fellation en 2009 dans les bureaux de sa société de production.

Initialement, les deux juges désignés dans le cadre de cette nouvelle enquête estimaient ne pouvoir enquêter que sur les faits de 2009, considérant ceux de 2004 comme prescrits. Cependant, la cour d’appel de Versailles, saisie par la plaignante, a rendu un arrêt contraire, les obligeant à enquêter sur l’ensemble des faits signalés en raison de la possible “sérialité” des agissements.

Patrick Poivre-d’Arvor, qui nie les accusations, a été mis en examen pour “viol par une personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction” pour les faits de 2009, et placé sous le statut de témoin assisté pour un autre viol présumé datant de 2004.

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