Deux agents pénitentiaires ont été tués, selon un premier bilan provisoire, d’après une source proche du dossier. Trois autres personnes ont également été grièvement blessées

La Juridiction Nationale de Lutte contre le Crime Organisé (Junalco) du Parquet de Paris a pris en charge l’enquête. Selon les premières informations, un groupe armé a attaqué le fourgon aux alentours de 11 heures au niveau du péage.

Un détenu impliqué dans des affaires liées au trafic de stupéfiants a réussi à s’évader et un hélicoptère de la gendarmerie survole actuellement la zone.

Le plan Epervier a été immédiatement déclenché après l’attaque, et le GIGN est en route vers le lieu de l’incident.

Emmanuel Macron réagit à l’attaque du fourgon

« La tragédie de ce matin, qui a entraîné la perte de vies parmi les agents de l’administration pénitentiaire, nous bouleverse tous », déclare le président de la République sur X.

« La nation est solidaire des familles des victimes, des blessés et de leurs collègues », poursuit Emmanuel Macron. « Toutes les mesures nécessaires sont prises pour appréhender les auteurs de cet acte criminel et assurer que la justice soit rendue au nom du peuple français. Notre réponse sera sans faille. »

Gérald Darmanin annonce la mobilisation de « plusieurs centaines de policiers et de gendarmes » suite à l’attaque du fourgon dans l’Eure

Le ministre de l’Intérieur déclare sur X que toutes les ressources nécessaires sont déployées pour retrouver les criminels. Il exprime également ses condoléances sincères et attristées aux familles des victimes et aux agents du ministère de la Justice.

200 gendarmes sont mobilisés après l’attaque du fourgon pénitentiaire dans l’Eure, selon une source gendarmerie rapportée par H24 MEDIA. Ils sont issus des départements de l’Eure, de la Seine-Maritime, du Calvados et des Yvelines.

Parmi les effectifs mobilisés se trouvent des gendarmes départementaux, des motards, des membres de la section de Rouen, un hélicoptère ainsi que des membres du GIGN.