La cérémonie du célèbre Guide Michelin c’est déroulé en Alsace à Strasbourg et ce dès 10 heures ce matin. Et seul Alexandre Couillon obtient 3* au guide Michelin
« Véritable institution de la gastronomie, la bible de l’amateur de la bonne cuisine diront certains », le guide Michelin est toujours très attendu des gastronomes et encore cette année le guide nous a réservé quelques surprises.
En ce lundi matin la cérémonie avait lieu à Strasbourg et le guide Michelin a dévoilé le millésime 2023. Ainsi 39 chefs ont décroché leur première étoile, seulement quatre ont accédé à la deuxième et un seul a obtenu la consécration suprême à savoir 3 étoiles. Et le lauréat n’est autre qu’Alexandre Couillon, chef à la cuisine de la mer et végétale dans son établissement La Marine, à Noirmoutier-en-l’Île.
D’autres chefs ce sont également distingués. Il s’agit des chefs Cyril Attrazic (Restaurant Cyril Attrazic, à Aumont-Aubrac), Christophe Dufossé (Château de Beaulieu, à Busnes), Cédric Burtin (L’Amaryllis, à Saint-Rémy) et Florian Favario (L’Auberge de Montmin, à Talloires). Pour l’ensemble de ses chefs c’est également la consécration puisqu’ils ont obtenu leur deuxième étoile.
Une autre distinction a été remise en ce lundi, celle des chefs mentor. Ainsi Michel Troigros c’est vu remettre le prix des chefs mentor et Mallory Gasbsi, celui du jeune chef. Ancien candidat emblématique de Top Chef à également décroché une étoile avec son établissement parisien.
En ce qui concerne la sommellerie, Gaby Benicio et Cyril Kocher, sommelière et sommelier des restaurants Verte Äponem – Auberge du Presbytère à Vailhan, et Thierry Schwartz, sommelier au Restaurant à Obernai, ont reçu le prix Michelin de la sommellerie 2023.
Mais le guide Michelin c’est également des rétrogradations
C’est le cas, et pas des moindres, de Guy Savoy, détenteur de trois étoiles depuis 2002. Le guide avait pris « les devants » la semaine dernière en annonçant plusieurs rétrogradations. D’autant que Guy Savoy est tout de même meilleur chef au monde pour la 6e fois consécutive. Comme quoi il peut y avoir dichotomie entre le guide et la reconnaissance de ses pairs. L’autre grand perdant de cette édition 2023, c’est Christopher Coutanceau, lui aussi rétrograder. Il avait obtenu son 3e macaron un peu après le premier confinement en 2020
« On a perdu le match cette année mais on va le regagner l’année prochaine », c’était empressé de réagir auprès de l’AFP Guy Savoy, après l’annonce.
Il est à noté qu’aucun chef détenteur de trois étoiles – qui est la plus haute distinction dans le monde de la gastronomie – n’avait connu la rétrogradation lors des millésimes 2021 et 2022. Ces deux éditions, comme beaucoup d’autres choses, ont été marquées par la crise liée au Covid-19.
Parce que la gastronomie, ce n’est pas uniquement Paris, les régions avaient elles aussi participées à « l’embellie » du célèbre guide
Ainsi le millésime 2022, qui avait promu Arnaud Donckele (Paris) et Dimitri Droisneau (Cassis), montrait que les régions regorgent également de beaucoup de talents. Voilà pourquoi ce n’est pas moins de 80% des étoilés qui se situaient au-delà de la région parisienne.
Le guide ne date pas d’aujourd’hui. Il fut créé en 1900 par les frères André et Edouard Michelin et s’adressait, déjà à l’époque, aux automobilistes, certes moins nombreux. Aujourd’hui le guide Michelin c’est une présence un peu partout dans le monde : Europe, Asie, Amérique du Nord et du Sud et se décline en une trentaine d’éditions. « L’exigence » est le maître mot de celles et ceux qui font partie de ce guide.
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