La Vienne, les Deux-Sèvres et la Vendée étaient jusqu’à présent en vigilance jaune face à la canicule.

Points essentiels à retenir :

Les départements du Rhône, de la Drôme, de l’Ardèche et de la Haute-Loire passeront en niveau de vigilance rouge face à la canicule à partir de midi le mardi 22 août, a annoncé lundi Météo-France. Quarante-neuf autres départements seront en vigilance orange, dont la Vienne, les Deux-Sèvres et la Vendée, précédemment en vigilance jaune. Cette décision a été prise en raison de la persistance de la vague de chaleur et des températures, a déclaré Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, plus tôt dans la journée. Suivez en temps réel les dernières informations concernant la canicule dans notre fil d’actualité.

Les constatations de Météo-France indiquent qu’une « vague de chaleur durable et intense pour cette période » s’est établie sur le territoire. Le prévisionniste note que des « températures maximales allant de 35 à 39°C » ont été enregistrées dans les départements en vigilance orange, et même jusqu’à 41°C en pointe. L’établissement public souligne que dans le Sud-Est, la température a atteint 41,3°C à Cadenet, dans le Vaucluse. Le pic de chaleur est prévu entre mardi et mercredi.

Les prévisions à anticiper indiquent que « certains records absolus pourraient être battus, notamment mardi dans la vallée du Rhône, avec des prévisions de 40 à 42°C », alerte Météo-France, qualifiant cet « épisode caniculaire intense et persistant » de « particulièrement tardif pour cette période de l’année ». Les températures augmenteront en général lundi, atteignant entre 33 et 37°C, et jusqu’à 37 à 40°C en Occitanie, en Rhône-Alpes, en Provence et dans le Var. Localement, il fera 41°C à l’ombre, en particulier dans la Drôme, l’Ardèche, le nord du Gard et du Vaucluse.

Un dôme de chaleur responsable de cette situation. La configuration météorologique actuelle crée un « dôme de chaleur » en raison des hautes pressions qui maintiennent la chaleur, selon les explications de Météo-France. L’établissement ajoute : « Le deuxième élément est le réchauffement climatique qui accroît la probabilité d’avoir des températures élevées, même à cette période tardive de l’année. »