L’actuel président de la FFF, Noël le Graët fait l’objet d’une enquête ouverte pour harcèlement moral et sexuel. Le parquet de Paris à ouvert une enquête préliminaire et l’ouverture de cette enquête change beaucoup de choses pour lui.

Après que beaucoup d’encre aie coulé sur le comportement, les propos et l’indignation qu’il à provoqué, c’est au tour de la police d’intervenir dans le dossier Le Graët et cela change énormément la tournure que pourrait prendre cette affaire. Si dans l’immédiat, Noël le Graët avait comme « auditorium » la FFF, il devra désormais composer avec des services de police aux investigations sans doute plus poussées et plus longues, un environnement judiciaire plus à même de gérer un dossier somme toute assez délicat. 

Tout à commencé par un audit des inspecteurs de l’Inspection générale de l’Éducation nationale, du sport et de la recherche (IGESR). Désormais une « deuxième enquête commence » avec les policiers de la Brigade de répression contre la délinquance aux personnes. Ils seront en mesure d’enquêter au seins même de la FFF. 

Le dire comme cela peut paraître anodin, mais ne nous y trompons pas, mais même si les inspecteurs de l’audit avaient quelques pouvoirs, ceux des policiers le seront encore plus importants. La recherche de témoins sera facilité aussi sur la base du volontariat, ce qui devrait faciliter l’audit.

L’intervention de la police dans cette affaire est une première, ce qui va sans dire que le dossier risque fort de prendre une autre tournure, une autre dimension

L’ouverture de l’enquête diligentée par le parquet de Paris à sans doute pour but de faire la lumière dans une affaire ou les témoignages se succèdent et où les déclarations de l’intéressé sont pour le moins désobligeantes. Reste que la FFF est la fédération sportive la plus puissante en France.

L’enquête préliminaire confirmée par le parquet de Paris pour harcèlement morale et sexuel à l’encontre  de Noël le Graët s’appuie sur un signalement (au sens de l’article 40) de l’Inspection générale de l’Education nationale, du Sport et de la recherche (IGESR). De nombreux témoignages dans la presse viennent « conforter » le parquet de Paris dans sa décision. Et c’est aussi en se basant sur l’audit diligenté par le ministre des sports afin d’en savoir un peu plus sur les pratiques managériales au cœur même de la Fédération française de football.

Le témoignage le plus accablant venant de l’agente Sonia Souid auprès de nos confrères de BFMTV et du journal l’Équipe. Lors d’un interview, elle a ouvert une page plus affligeante sur le comportement de Noël le Graët lors de tête à tête et de rendez-vous professionnel. Evoquant des paroles incitatrices et qui ne prêtaient pas à confusion dans leur signification et les intentions qui en découlaient.

Noël le Graët a réagi dans les meilleurs délais à ces accusations en s’exprimant devant quelques journalistes à l’affût de ses déclarations : »A ce stade je ne connais ni les faits qui me sont reprochés ni les personnes qui en sont à l’origine, avait réagi Noël Le Graët. « Plus généralement je m’étonne que des informations puissent être divulguées alors même que le rapport provisoire ne m’a pas encore été transmis et que je n’ai pas été en mesure de faire valoir mes observations sur celui-ci ».