Enquête administrative sur l’école Stanislas : Demande de déportation du dossier par Oudéa-Castéra

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Les enfants de la ministre de l’Éducation nationale fréquentent l’établissement privé parisien, critiqué dans un rapport officiel pour des comportements inappropriés

La ministre de l’Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra, a officiellement sollicité son retrait du dossier concernant l’établissement privé Stanislas à Paris, où ses enfants sont scolarisés, selon les informations de H24 MEDIA.

En réagissant promptement à la recommandation du président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, Didier Migaud, la ministre a choisi de se déporter du dossier sans délai, une décision qu’elle a communiquée à Migaud lors de leurs échanges.

Dorénavant, c’est au sein des services du Premier ministre que la gestion du dossier de l’établissement scolaire privé sera assurée. L’établissement fait l’objet d’une enquête administrative depuis 2022, suite à des allégations de sexisme et d’homophobie révélées dans divers médias.

Révélations choquantes dans un rapport officiel sur l’école Stanislas : Homophobie, sexisme et infractions à la loi signalés

Un rapport officiel du ministère de l’Éducation nationale, dévoilé par Mediapart, met en lumière des « dérives » homophobes et sexistes, ainsi que des pratiques non conformes à la loi, au sein de cette école privée catholique située dans le 6e arrondissement de Paris.

Mercredi, la ministre de l’Éducation, dont les enfants sont inscrits dans le groupe scolaire Stanislas, avait assuré qu’elle se conformerait aux recommandations formulées dans le rapport.

En prenant la décision de se retirer du dossier, Amélie Oudéa-Castéra suit la recommandation de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), selon les précisions de son entourage.

Amélie Oudéa-Castéra a déclenché une controverse le vendredi 12 janvier en raison de ses déclarations sur la scolarisation privée de ses enfants. Elle a justifié ce choix en évoquant « un nombre considérable d’heures non remplacées » dans l’école publique fréquentée par son fils aîné. En réponse, l’ancienne enseignante de son fils a affirmé n’avoir jamais manqué à l’appel. Depuis, la ministre a présenté ses « excuses » aux enseignants de l’école publique Littré et exprimé sa volonté de « progresser et de bâtir ensemble l’école que notre pays mérite, que nos enfants méritent ».

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