Trois personnes mises en examen dans l’enquête sur l’enlèvement du petit Santiago : un mineur et deux adultes impliqués
Trois personnes soupçonnées d’avoir aidé les parents de Santiago, un nourrisson grand prématuré de 20 jours, dans l’enlèvement de leur enfant, ont été mises en examen ce vendredi 25 octobre. Il s’agit d’une femme, d’un homme, et d’un mineur, interpellés dans le cadre de l’enquête lancée après la disparition de Santiago.
Parmi les cinq interpellés le 22 octobre, trois ont été placés sous contrôle judiciaire ou en détention provisoire. La femme est poursuivie pour « non-dénonciation de crime » et reste sous un contrôle judiciaire strict. Quant au mineur et à l’homme, ils sont mis en examen pour « enlèvement et séquestration d’un mineur de moins de 15 ans en bande organisée », ainsi que pour « complicité de mauvais traitements et privations ». Le mineur a été placé en détention provisoire, tandis que l’homme adulte est incarcéré dans l’attente d’une audience sur son placement en détention, prévue le lundi 28 octobre.
Des reconnaissances et un mandat d’arrêt international lancé pour les parents
Le parquet a révélé que deux des personnes en garde à vue, dont le mineur, ont admis avoir aidé les parents à fuir vers la Belgique avec le nourrisson. Les deux autres individus initialement arrêtés ont, quant à eux, été relâchés.
Le procureur de Bobigny a précisé que l’état de santé fragile de Santiago nécessite des soins constants, et a exhorté les parents à conduire leur bébé « immédiatement à l’hôpital le plus proche ».
Pour assurer le retour du nourrisson sain et sauf, des mandats d’arrêt européens ont été diffusés, avec le soutien d’Interpol pour élargir les recherches.