Préalablement, la CGT avait exprimé son intention de déclencher des arrêts de travail pendant les Jeux olympiques. Elle réclame désormais une compensation améliorée pour la participation des fonctionnaires à cet événement
La CGT a déposé des préavis de grève dans les trois secteurs de la fonction publique, couvrant ainsi la période allant du 15 avril au 15 septembre, incluant donc les Jeux olympiques (26 juillet-11 août) et paralympiques (28 août-8 septembre), comme annoncé mercredi.
Dans un communiqué, le premier syndicat de la fonction publique a averti qu’il n’y aurait « pas de trêve olympique », réitérant ainsi son intention de déclencher des grèves pendant les JO. Parmi ses revendications figurent des demandes de « recrutements pérennes, des compensations salariales pour les contraintes professionnelles liées aux Jeux, (…) des droits aux congés, au télétravail choisi et à la déconnexion ».
Cette initiative s’ajoute à celle du deuxième syndicat de la fonction publique, Force Ouvrière (FO), qui avait également déposé un préavis de grève début mars, couvrant toute la durée des Jeux Olympiques, avec pour exigence une meilleure rémunération pour les fonctionnaires.
Concernant les autres syndicats, la CFDT (3e syndicat) et l’Unsa (4e) ont annoncé qu’ils ne prévoyaient pas de mobilisation pendant les Jeux olympiques pour le moment. La secrétaire générale de la CFDT avait affirmé début mars que la confédération ne souhaitait pas « gâcher ce moment festif ».
Le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, avait exprimé en mars le souhait qu’il n’y ait pas de grèves pendant les Jeux olympiques, soulignant la disponibilité du gouvernement au dialogue avec les syndicats pour préparer l’événement. Il avait également confirmé que les agents publics mobilisés pendant les JO recevraient des primes, variant de 500 à 1 500 euros selon leur degré d’implication et l’impact de l’événement sur leur travail.
La CGT a également critiqué le budget alloué aux dirigeants du comité d’organisation des Jeux olympiques de 2024, pointant du doigt une masse salariale de 584,8 millions d’euros pour une trentaine de personnes.
Dans l’Actualité