En direct, Emmanuel Macron dans l’Hérault pour multiplier les déplacements en province

Alors qu’un arrêté interdit « les dispositifs sonores portatifs » et bien que les casseroles ne soient pas implicitement visées, elles sont saisies par les gendarmes en charge de la sécurité du périmètre de visite d’Emmanuel Macron

Comme pour la veille, lors de sa visite en Alsace, les tensions restent assez fortes. Et le président a sans doute encore en tête le bain de foule plutôt agité qu’il a connu à Sélestat, dans le Bas-Rhin où il a été particulièrement hué et à de nombreuses reprises interpellé. Pour autant, cela n’a pas altéré le président dans sa volonté de faire un mini « tour de France » et qui, en ce jeudi fait une halte dans le département de l’Hérault. A Ganges, plus précisément.

Pour cette occasion, et sans doute pour éviter les débordements, un arrêt préfectoral a été émis. Il précise, entre autre, que « l’usage de dispositifs sonores portatifs » est interdit. Certes les casseroles ne sont pas expressément mentionnées, mais à l’entrée du village, une brigade de gendarmerie ouvre grand les sacs et les interdissent si nécessaire. C’est du moins ce que dit un confère de LCI présent sur place.

« Ce ne sont pas les casseroles qui feront avancer la France »

Devenu un véritable « symbole » de contestation, les casseroles « accompagnent » désormais toutes les sorties ou discours d’Emmanuel Macron. Ce fut le cas lors de son récent interview télévisé de dimanche dernier. Attac est à l’origine de cet action et le but est de boycotter les prises de paroles d’Emmanuel Macron.

Il en a été de même lors de la visite d’Emmanuel Macron dans le Bas-Rhin ce mercredi. Et le président de dire : « Ce ne sont pas les casseroles qui feront avancer la France ». Dès  son arrivée à Ganges, il a également affirmé que « les œufs et les casseroles, c’est pour faire la cuisine », a-t-il dit avec un soupçon d’humour.