Emmanuel Macron s’est prononcé en faveur de l’ajout de la notion de consentement dans la définition pénale du viol en France
Actuellement, le code pénal défini le viol comme tout acte de pénétration sexuelle ou bucco-génital sur une personne, par violence, contrainte, menace ou surprise.
Lors d’un échange avec l’association féministe Choisir la cause des femmes, Emmanuel Macron a affirmé son intention d’inscrire cette notion dans la législation française. Cette déclaration a été faite lors d’un échange filmé le vendredi 8 mars, en marge de la journée internationale des droits des femmes. Interrogé sur cette question par la présidente de l’association Violaine Lucas, Emmanuel Macron a déclaré : « Je vais l’inscrire dans le droit français ». Cette déclaration a été diffusée sur Instagram et a été confirmée par l’AFP.
La mention explicite du consentement dans la définition du viol est absente de l’article 222-23 du code pénal. Cette lacune a suscité des critiques ces derniers mois, notamment avec l’émergence du mouvement #metoo dans les années 2010.
Violaine Lucas a salué cette déclaration comme une « bonne nouvelle », soulignant l’importance de cette évolution pour approfondir le travail entrepris par Gisèle Halimi lors du célèbre procès d’Aix-en-Provence en 1978, qui a contribué à faire reconnaître le viol comme un crime. L’Élysée n’a pas souhaité faire de commentaire à ce sujet.
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